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mardi 29 novembre 2011

NRJ alternatives, énergies renouvelables écologie 2.0

Les énergies renouvelables - Hervé Pignon 

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mercredi 5 octobre 2011

Revue de stress, Tant qu'il y aura des paradis fiscaux !





vendredi 30 septembre 2011

Eco - construction, architecture durable



lundi 5 septembre 2011

écologie 2.0


vendredi 5 août 2011

Le BRUIT, le silence de l'habitat !!!


dimanche 17 juillet 2011

A quand un vrai débat sur la réglementation des drogues ?

Plutôt que sur la polémique politique à propos du défilé militaire du 14 juillet, on voudrait revenir aujourd'hui sur les questions de drogues qui semblent autrement plus fondamentales. Deux documents ont en effet été publiés ces dernières semaines, qui permettent (après beaucoup d'autres) de poser objectivement quelques constats "lourds" sans la prise en compte desquels il n'y a pas de discussion sérieuse sur ces questions.



Une mesure de l'évolution des consommation

L’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) et l'Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé (INPES) ont publié un document de synthèse sur Les niveaux d’usage des drogues en France en 2010.  Il s'y confirme que le cannabis est le produit illicite le plus consommé en France. En 2010, parmi les adultes âgés de 18 à 64 ans, un tiers déclare en avoir déjà consommé au cours de leur vie, 8 % au cours des 12 derniers mois, 4 % au cours du dernier mois. Ces usages touchent particulièrement les jeunes générations. Il y a donc en France entre 13 et 14 millions de personnes qui ont déjà expérimenté le cannabis, presque 4 millions qui en ont consommé dans l'année écoulée, entre 1 et 1,5 millions qui en ont un usage régulier et au moins un demi-million qui en ont un usage quotidien. Il s'agit donc bien d'un phénomène social de grande ampleur, et non d'un amusement de quelques hippies attardés.
Il ne s'agit pas non plus d'un simple défi d'adolescence. La consommation de cannabis concerne surtout les jeunes adultes, elle diminue ensuite avec l’âge. La proportion d’individus ayant expérimenté le cannabis est maximale entre 26 et 34 ans chez les hommes (64 %), et diminue ensuite pour atteindre 13 % entre 55 et 64 ans. Chez les femmes, la proportion d’expérimentatrices de cannabis se situe autour de 40 % entre 18 et 34 ans pour tomber à 7 % entre 55 et 64 ans.
Enfin, à ceux qui en doutaient encore, on peut livrer ce constat incontournable : la prohibition officielle de l'usage du cannabis n'a nullement empêché son augmentation continue au fil des ans (voir le graphique ci-dessous). Il ne fait donc aucun doute que la prohibition est en réalité une politique de l'autruche : sa cacher derrière l'interdit pour ne pas voir la réalité qui s'en moque.

Évolution entre 1992 et 2010 de la proportion d’expérimentateurs de cannabis parmi les 18-64 ans (en %)



Des propositions pour une véritable réglementation des consommations de drogues

Loin des postures politiciennes qui empoisonnent le débat public, le Forum Français pour la Sécurité Urbaine (FFSU) vient par ailleurs de mettre en ligne une brochure très intéressante.
D'abord par son approche global pragmatique et réaliste : « Qu’elles soient licites ou illicites, les substances psychoactives font partie de nos sociétés. Aussi, exiger une société sans drogues est illusoire. Les villes se trouvent, dès lors, confrontées à une quadruple problématique en matière de drogues : 1) économies transgressives ; 2) effets en terme de santé publique ; 3) impacts sur l’occupation de l’espace public ; 4) sentiment d’insécurité parmi la population ».
Ensuite par sa volonté de dégager de « bonnes pratiques » pour travailler concrètement dans un objectif de réduction de ces risques à l'échelle locale. Ainsi, pendant trois ans, les villes de Marseille, Créteil, Lille, Aubervilliers, Lormont, Montpellier, Courcouronnes et Valenciennes ont mis en commun leurs diagnostics et leurs expériences, pour essayer d'apporter la réponse la plus appropriée et la plus efficace aux problèmes posés localement et quotidiennement par la drogue. Le constat de départ est que les problèmes ne se posent pas de la même façon selon les territoires. Il faut donc privilégier une réponse locale plutôt que l'application uniforme d'un dispositif national. Le résultat de l'expérience montre ensuite que, pour avoir une action durable de réduction des risques, il est notamment essentiel de bien informer (et non chercher à faire peur) les citoyens à commencer par les plus jeunes et leurs parents, de bien former les acteurs de première ligne, de faire travailler les institutions en véritable partenariat pour augmenter leur capacité à trouver des solutions aux situations de crise et pour bâtir des stratégies communes, de se donner les moyens d'un vrai travail d'insertion et d'accompagnement social des toxicomanes.
Quant à la réponse pénale, les conclusions de ce forum rejoignent celles de tous les organismes européens et internationaux (rapports de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime, déclaration finale de la Conférence de Vienne, Déclaration de Prague, etc.). On peut les résumer en trois attendus fondamentaux : 1) il ne sert à rien (sinon à harceler les "minorités visibles" par des contrôles au faciès) de chercher à dissuader les consommateurs par des sanctions pénales, 2) il faut se doter de vrais moyens de prise en charge thérapeutique des toxicomanes, 3) la répression doit être orientée fondamentalement sur la lutte contre les trafics et les économies souterraines qu'ils génèrent à l'échelle nationale et internationale.

Sortir du manichéisme, comprendre qu'il existe une troisième voie

Nous sommes encore loin, très loin du compte en France où une certaine rhétorique politicienne manichéenne a enfermé la discussion (comme sur la sécurité de manière générale) dans une opposition entre rigueur et laxisme. Ce simplisme pollue notamment ce débat sur les drogues, faisant prendre à la société française des années de retard dans le traitement de certains problèmes sociaux. Entre pénalisation et dépénalisation, entre prohibition et laisser-faire, il existe en réalité une troisième voie : la réglementation. Prendre acte d'une réalité et se donner des règles pour la gérer dans l'intérêt public. Quelles règles ? C'est là qu'un débat politique digne de ce nom devrait commencer.


Pour aller plus loin :
* Voir le dossier « Drogues, sortir de l'hypocrisie française », dirigé par Michel Kokoreff (Université de nancy 2) sur le site Délinquance, justice et autres questions de société.

source 

jeudi 14 juillet 2011

Revolutons, indignez vous !!!


vendredi 22 avril 2011

Attac et les Amis de la Terre lancent la campagne «A nous les banques !»

Face à la démission du G20, Attac et les Amis de la Terre lancent la campagne « A nous les banques ! » pour un contrôle citoyen du système bancaire
Paris, le 14 avril 2011 – Les ministres des Finances et gouverneurs de Banque centrale des pays du G20 se réunissent aujourd'hui à Washington, pour la deuxième fois depuis le début de la présidence française du G20. Alors que les 20 ont renoncé à lutter contre la spéculation et à contrôler sévèrement l'activité de la finance, les Amis de la Terre France et ATTAC France appellent à la mobilisation autour d’une campagne commune : "A nous les banques". S’ouvre aujourd’hui un mois d’évaluation citoyenne des banques, à l’aide d’un questionnaire envoyé par les associations et les citoyens aux directions générales des principaux groupes bancaires opérant en France. Une vingtaine de questions est posée pour faire la transparence sur les conséquences sociales et écologiques de leurs pratiques. Nous attendons leurs réponses dans un délai d’un mois, au terme duquel nous les publierons avec nos commentaires.
Les sommets passent et, en dépit des promesses, on attend toujours la mise en place de mesures significatives réellement contraignantes pour les milieux bancaires et financiers.
Alors que les peuples subissent les conséquences écologiques et sociales de la crise, la responsabilité des acteurs financiers, en particulier celle des banques privées, n'a toujours pas été reconnue par les gouvernements. En plaçant la rentabilité financière au centre de leur politique d'investissement, au détriment des critères sociaux et environnementaux, les banques financent des entreprises et projets controversés, qui polluent l'environnement, accaparent des terres et violent les droits des communautés locales. Cette loi du profit à tout prix conduit également les banques à risquer les dépôts des particuliers sur les marchés financiers ; les actionnaires gagnent à tous les coups, la collectivité et les usagers étant mis à profit pour payer en cas de perte. Enfin en s'implantant dans les paradis fiscaux et en facilitant l'évasion fiscale, elles privent les États d'importantes recettes fiscales, alors que l'impôt reste le principal instrument de redistribution des richesses et de financement des services publics.
Spéculation et prises de risques, politique vis-à-vis des clients, relation avec les salariés, impact écologique et social des financements, démocratie dans le fonctionnement, autant d'aspects sur lesquels les banques sont interpellées dans un questionnaire élaboré par ces associations et mis à la disposition du grand public. Les usagers sont invités dans le mois qui vient à se saisir de ce questionnaire pour interpeller leur banque sur ses pratiques. Au terme de ce mois les réponses reçues seront rendues publiques, afin que chacun puisse juger par lui-même du fonctionnement de sa banque. Dans le cadre de cette campagne commune, ATTAC et Les Amis de la Terre proposent également un certain nombre d'alternatives concrètes, indispensables : l'établissement d'une taxe sur les transactions financières, l'encadrement strict des produits dérivés, l'encadrement des activités et le plafonnement les rémunérations des traders et des dirigeants des banques. Thomas Coutrot, coprésident d’Attac France, commente : « Nous voulons donner aux citoyens des outils pour exiger du système bancaire un comportement responsable. L’opacité et la rapacité des banques ne sont plus supportables. Salariés des banques, usagers, associations, travaillons ensemble à montrer qu'une autre banque est possible ».
Juliette Renaud, chargée de campagne sur la Responsabilité des acteurs financiers aux Amis de la Terre complète : "Il est grand temps d'aller demander des comptes à nos banques. Face aux dérives du secteur bancaire, il est plus que jamais nécessaire d'instaurer un contrôle citoyen, qui permettra de s'assurer que l'argent déposé dans les banques est réutilisé dans l'intérêt public, sans danger ni pour les peuples, ni pour la planète". Face à l'importance du lobby bancaire et financier, qui bloque toute tentative de régulation, Les Amis de la Terre et ATTAC appellent les usagers, les salariés et les associations à s'unir pour exercer une vraie pression sur les banques et les pouvoirs publics : "A nous les banques !"
Contacts presse :
Caroline Prak, Les Amis de la Terre, 06 86 41 53 43 – 01 48 51 18 96
Thomas Coutrot, ATTAC, 06 24 56 79 32
 questionnaire_banques_adt-attac.pdf

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source 


Procès Clearstream : « Le Bal des menteurs », par omission 

Par Augustin Scalbert | Rue89 | 02/03/2011 | 20H37

Retracer le procès Clearstream en marge des audiences de 2009, interroger presque tous ses acteurs et en faire un film qui sort deux mois avant le procès en appel : brillante idée qu'a eue le journaliste, réalisateur et producteur Daniel Leconte. Dommage que son long-métrage comprenne quelques erreurs et omissions plutôt dérangeantes.
« Le Bal des menteurs » n'est pas seulement un film bien titré, grâce à une citation d'Imad Lahoud qui résume bien les jeux de dupes ayant abouti à la seconde affaire Clearstream, celle qui a vu d'éminents représentants de la droite chiraquienne s'emballer sur de faux listings pour affronter la droite sarkozyste.
C'est aussi un film bien mené, qui parvient à tenir le spectateur en haleine pendant près de deux heures alors que l'affaire est excessivement complexe.

Une intrigue incroyable mais vraie

Il faut dire qu'un ancien Premier ministre prévenu dans un procès où l'actuel président de la République est partie civile est une intrigue incroyable, mais vraie. Sans parler des autres prévenus (Jean-Louis Gergorin, Imad Lahoud), du mystérieux témoin Philippe Rondot et des ténors du barreau multipliant les effets de manche.
La plupart des acteurs du procès (sauf Villepin, Rondot et Robert) ont accepté de répondre à des questions après les audiences, mais avant le jugement. (Voir la bande-annonce)
Malheureusement, la complexité de cette affaire a conduit Daniel Leconte à faire quelques erreurs. De détail, parfois. Ainsi, affirmer que le journaliste Denis Robert a reçu de l'auditeur Florian Bourges « des listings vierges » est tout simplement une réécriture de l'histoire.
Ces listings n'étaient pas vierges, ils contenaient des milliers de lignes de comptes ayant transité par la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream. Ce n'est qu'après, probablement par la main d'Imad Lahoud (condamné à trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis et 40 000 euros d'amende), qu'ils ont été falsifiés.

Villepin coupable, mais innocenté

Plus dérangeant est le traitement réservé à Dominique de Villepin (relaxé) dans le film de Daniel Leconte. En gros, il est coupable, mais la justice ne peut pas le prouver.
Daniel Leconte s'en explique dans le dossier de presse de son film. A une question du critique Antoine de Baecque, il fait une réponse étonnante :
« On voit une enquête se développer, qui implique un quasi-coupable, Villepin, puis vous soulignez comment le même homme se sort du piège et se transforme en vainqueur…
– Disons que le film accuse ce retournement, un peu plus peut-être que le procès lui-même. Pourquoi ? Et bien d'abord parce que ce sont les acteurs eux-mêmes qui en ont décidé ainsi. Peut-être aussi parce que le film est plus propice que l'audience pour faire émerger cette impression. […] »
Puisqu'il le reconnaît… Mais comment ne pas penser à la phrase du procureur de la République, Jean-Claude Marin, lorsqu'il annonce son intention de faire appel du jugement ?
« Le tribunal a innocenté Dominique de Villepin, la justice ne l'a pas encore fait. »

Après le jugement : Marin seul vaincu, Sarkozy magnanime

A propos du procureur Marin, on manque sauter au plafond quand Leconte le présente comme le seul à subir une défaite avec la relaxe de Villepin. Sarkozy, lui, semble magnanime quand son avocat annonce qu'il ne fera pas appel.
C'est oublier un peu vite le lien de sujétion qui existe, en France, entre le parquet et l'exécutif – même si, bien sûr, rien ne prouve que le président de la République ait demandé au procureur d'interjeter appel. Quand le jugement a été rendu, en janvier 2010, la plupart des observateurs ont considéré qu'il s'agissait d'un revers pour Sarkozy.
Une dernière erreur, et pas des moindres : pourquoi le conseiller juridique du film, Me Richard Malka, n'est-il pas crédité au générique ? Est-ce parce qu'il est aussi l'avocat de Clearstream, et qu'il apparaît es qualité dans le film ?

 





Tant qu'il y aura des paradis fiscaux ! (as long as there are tax havens !)

Y'aura pas de justice .
Le seul-moyen pour lutter contre les paradis fiscaux pourrait être de couper leur source d'alimentation. c'est en contrôlant les chambres de compensation type Clearstream et euroclear .
http://on.fb.me/goGjCu
there will be no justice.
-The only way to fight against tax havens could be cutting their food supply. is controlling the clearing house Clearstream and Euroclear type.
http://www.attac.org/

Documentaire belge.
De Reagan à Clinton, de la FED à la banque mondiale, tout ce qu'il y a à savoir sur la mondialisation, l'influence des marchés financiers, la fameuse bulle financière, et leurs impacts sur nos vies est expliqué de manière claire et simple dans cet excellent reportage qui contient, entre autres, une interview de Serge Halimi.

Vous ne verrez pas ça souvent à la télé...
Préparez-vous, ça fait froid dans le dos.

http://videobam.com/qELHk
Les nouveaux maitres du monde, The new masters of the world

mercredi 23 mars 2011

Et si on légalisait le cannabis ?

50 ans après l’adoption de la Convention unique sur les stupéfiants, qui instaurait la prohibition à l’échelle planétaire, force est de constater que cette politique est un échec total. Malgré des milliards d’euros dépensés dans la lutte contre la drogue, des centaines de milliers d’individus emprisonnés, la prohibition n’a empêché ni la consommation, ni le trafic. Elle a même fait la fortune du crime organisé, générant violence et corruption. La légalisation du cannabis, la drogue la plus consommée au monde, couperait, si l’on ose dire, l’herbe sous les pieds des trafiquants.

A ceux qui invoquent la santé publique, les partisans de la légalisation rétorquent que l’alcool et le tabac tuent beaucoup plus de monde que le cannabis et qu’ils devraient alors eux-aussi être interdits. A un an de l’élection présidentielle, il a semblé intéressant à la rédaction de France 2 d’ouvrir ce débat dans notre pays en présentant les éléments du dossier. « Et si on légalisait le cannabis ?», c’est le 32ème numéro d’Un Oeil sur la planète. Invité : Daniel VAILLANT, ancien ministre de l’Intérieur, député de Paris et maire du XVIIIe

Les reportages :

> “Yes, we cannabis” De Arnauld Miguet et Bruno Girodon.
La Californie se veut le laboratoire du monde. Elle a lancé les hippies, le jogging, le bannissement de la cigarette, la revendication gay, le bio, le new age, le power plateou encore Internet. La prochaine révolution pourrait bien concerner le cannabis, promis à un bel avenir.


> Bon pour la santé ? De Laurence Beauvillard et Frédéric Bohn.
En France, l’idée que le cannabis puisse être un médicament fait au mieux sourire. Assimilé à une drogue, il est toujours interdit. Les partisans du cannabis évoquent eux ses effets thérapeutiques, déjà expérimentés à l’étranger. Cette plante a en effet deux visages.


> L’herbe du Diable ? De Malek Sahraoui
Si le cannabis est selon ces études la moins dangereuse des drogues, difficile de comprendre pourquoi il est aujourd’hui interdit alors que le tabac et l’alcool sont autorisés. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Comment en est on arrivé là ? C’est une longue histoire que celle de la prohibition.


> L’exception hollandaise De Perrine Bonnet et Annie Tribouart
Aux Pays-Bas, l’herbe s’achète librement dans les coffee-shops depuis 40 ans et le cannabis thérapeutique est en vente dans les pharmacies. De là à dire que les Pays-Bas sont un paradis pour les amateurs de cannabis, il y a un pas.



 
> Stups : un combat sans fin De Audrey Goutard, Frédéric Bohn et Nicolas Auer
En France, le tout répressif est à l’oeuvre. Les saisies sont de plus en plus nombreuses, les arrestations se multiplient mais le trafic ne faiblit pas. La preuve avec ce reportage d’Audrey Goutard.








> L’exemple portugais De Eventhia Lachaud et Gwen le Gouil
La répression est elle l’unique solution pour lutter contre la drogue? On peut en douter. Nous aurions parfois intérêt à regarder ce qui se passe chez nos voisins. Le cas du Portugal considéré par les Nations-Unies comme le pays ayant une politique exemplaire à l’égard des drogues





Réalisateur(s) : un oeil sur la planète
Durée : 1h58min
Date de sortie : 21 Mars 2011
Distribué par : France 2
Langue : Francais 


Et si on légalisait le cannabis ? parti 1 par kingouleboss

samedi 12 février 2011

ebook , la physique et ses applications


jeudi 10 février 2011

Nous n’irons pas tous au paradis...

la loi du secret banquaire de 1934 est à la base de tous ?
Je pensses qu'il serait tant que la justice se regarde dans la glace, car laisser faire la suisse en 1934 est un abus et hors la loi et surtout est anti constitutionnelle, que faut il de plus pour agir ?

« Paradis fiscaux et judiciaires ».
Les auteurs évaluent à 160 milliards de dollars par le coût annuel, pour les pays les plus pauvres, de l'évasion fiscale.
Les sommes ainsi perdues pourraient empêcher la mort de 5,6 millions d'enfants dans les pays en voie de développement entre 2000 et 2015. Le montant de l'évasion fiscale des pays pauvres dépasse largement l'aide publique au développement. L'ONG dénonce « le scandale d'un système mondial de taxation qui permet aux plus riches d'échapper à leurs responsabilités tout en condamnant les plus pauvres à un développement tronqué, et même à une mort prématurée [...] Nous prédisons que la seule évasion fiscale, illégale et liée au commerce, sera responsable de la mort de 5,6 millions de jeunes enfants dans les pays en voie de développement entre 2000 et 2015. C'est presque 1.000 par jour. La moitié sont déjà morts »...voir Attac france
http://www.paradisfj.info/

Paradis fiscaux : descente aux enfers ?...Tendon d'Achille ou pilier du capitalisme ?

C'est Denis Robert, intervenant plusieurs fois ici, qui m'a fait prendre conscience de l'ampleur et de la perversité économique des bien nommés "paradis fiscaux" pour ceux qui y trouvent un refuge commode pour leurs capitaux et un lieu pour s'y livrer à des pratiques peu orthodoxes, à l'abri des lois, des contrôles fiscaux, des appareils d'Etat. On peut en dresser un carte détaillée, tant le phénomène est connu, et même en proposer un guide touristique, ou consulter sur internet des sites attractifs, qui ont pignon sur rue...
Certains Etats ont une attitude "bienveillante" à l'égard de paradis fiscaux dont ils profitent, directement ou indirectement. "La cinquantaine de paradis fiscaux que compte la planète s'est développée grâce au soutien actif des pays occidentaux, États-Unis et Europe en tête. Leur existence est d'ailleurs parfaitement légale au regard de la législation internationale. Il ne s'agit pas de territoires 'pirates' se développant à l'insu des États 'légaux' : 95 % des paradis fiscaux sont d'anciens comptoirs ou colonies britanniques, français, espagnols, néerlandais, américains, restés dépendants des puissances tutélaires."(1)
L'institutionnalisation de cette forme de détournement de considérables ressources financières, de pratiques frauduleuses, parfois mafieuses, a pu être qualifié d'"enfer" par certains analystes, d'autres y voient "le tendon d'Achille du capitalisme", une faiblesse majeure susceptible de contribuer à sa destruction. Mais peut-être faut-il considérer ce phénomène plus simplement comme le produit dérivé et monstrueux de l'ultralibéralisme financier à l'échelle planétaire, et peut-être même son "pilier" :
"... Les paradis fiscaux ne facilitent pas seulement les magouilles financières, ils sont au centre des stratégies des firmes et des flux bancaires internationaux... les entreprises des pays industrialisés et des pays émergents se servent des paradis fiscaux pour y établir des filiales qui vont aller investir ailleurs : peu taxées par définition, ce sont elles qui enregistreront les profits, tandis que leurs propres filiales dans les pays de destination finale, plus taxées, en feront peu... D'après les données de la Cnuced, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, on peut dire que les paradis fiscaux représentaient, à la fin 2005, un tiers du stock des investissements directs à l'étranger des firmes multinationales, avec une tendance à la hausse depuis la seconde moitié des années 90... Les criminels font passer le produit de leurs forfaits dans les paradis fiscaux pour pouvoir l'investir ensuite discrètement dans la poursuite de leurs activités illégales, mais aussi pour préparer leur retraite et l'avenir de leurs enfants. Les centres off-shore sont ainsi les filtres magiques qui effacent des mémoires l'origine criminelle des fortunes pour permettre, en une génération ou deux, les alliances avec la bonne société..." (2)
Un récent article de La Croix faisait récemment un bilan assez précis et saisissant de ces machines à détourner, à masquer, à recycler et à blanchir, à redonner honorabilité à des capitaux d'origine parfois criminelle :
"... Au niveau international, l'ONG Tax Justice network, qui œuvre pour la justice fiscale, a calculé que 11 500 milliards de dollars (7 500 milliards d'euros) étaient placés dans les paradis fiscaux ou centres off-shore par des personnes fortunées. Ce qui représente une perte de recette fiscale mondiale de 255 milliards de dollars (165 milliards d'euros) chaque année.
Les paradis fiscaux sont empruntés par les sociétés multinationales pour payer moins d'impôt sur les bénéfices. La pratique utilisée pour faire passer les profits d'une filiale à l'autre, en fonction des taux d'imposition dans les différents pays, est celle des prix de transfert. Une autre technique consiste à falsifier les prix sur les exportations et importations des marchandises ou service...
... Mais les multinationales se servent aussi des centres off-shore pour cacher leurs dettes afin de faire apparaître un meilleur bilan, voire, plus grave, pour truquer les comptes, à l'image du courtier Enron, qui avait créé jusqu'à 800 sociétés écrans dans différents paradis fiscaux. D'autres y dissimulent les rentes que leur procurent leurs brevets.
En 2005, le Wall Street Journal avait dévoilé que la quasi-totalité des revenus des brevets de Microsoft étaient gérés par une filiale en Irlande (où la fiscalité est attractive pour les multinationales), ce qui faisait perdre 500 millions de dollars (325 millions d'euros) de recettes fiscales par an aux États-Unis..." (3)
Devant un tel bilan, parfaitement connu des Etats, dont certains profitent abondamment, que faire ?... L'accablement peut être de mise et le fatalisme, né de l'impuissance des individus justement révoltés, peut contribuer à entretenir le système, qui ne peut que prendre plus d'ampleur.

Une action conjuguée des Etats lésés par de telles pratiques est possible, encore faudrait-il créer des instances internationales, autres que purement morales,capables de surveiller et de sanctionner. Quand on a vu le peu de moyens dont disposait Eva Joly pour ses investigations financières, on se dit qu'il y a encore du chemin à faire...

Nous ne sommes vraiment pas en bonne voie pour commencer à résoudre ce problème, qui échappe à nos regards, mais qui n'est pas sans conséquences dans la vie quotidienne de tout un chacun... Face à cette situation inacceptable, que pouvons-nous faire ? "Si les acteurs dominants de la politique ou de l'économie souhaitaient réellement lutter contre les paradis fiscaux, ils le pourraient"(4).
Faudra-t-il attendre une crise économique dévastatrice pour qu'un début de solution à ce brigandage international commence à se mettre en place ?



Clearstream a enregistré 24,51 millions de transactions, soit une hausse de 20% par rapport à 2005. La société Clearstream refuse toujours tout regard public sur ses comptes et ses transactions qui s'élèvent à hauteur de 250 fois le budget de la France ! Clearstream a ajouté récemment trois nouveaux marchés à son réseau international : la Croatie, la Turquie et la Russie…

Pourquoi le gouvernement devrait-il payer un intérêt à un système bancaire privé pour l'usage de sa propre monnaie, qu'il peut émettre lui-même, sans intérêt?

mercredi 2 février 2011

Zeitgeist 3 Moving Forward (2011) [DVDRip/XviD] [VOSTFR]



Origine du film : USA
Réalisateur : Peter Joseph
Genre : Documentaire
Durée : 2h41min
Date de sortie : Janvier 2011
Titre Original : Zeitgeist: Moving Forward
Critiques Spectateurs :  4.5/5

Zeitgeist : Moving Forward est un long-métrage documentaire, réalisé par Peter Joseph,  qui présentera une situation qui rendra nécessaire la transition en dehors de l’actuel paradigme monétaire socio-économique qui gouverne notre société actuellement.  Ce sujet va transcender les questions de relativisme culturel et d’idéologie traditionnelle afin de relier les attributs “vitaux” empiriques et centraux de la survie humaine et sociale, en extrapolant ces lois naturelles immuables au sein d’un nouveau paradigme durable appelée une “Économie Basée sur les Ressources”.



Langue : Anglais
Sous-titre : Français

Pour voir le film avec les sous-titres en français rendez vous ici et utilise la touche CC.


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