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samedi 29 septembre 2012

une nouvelle énergie par les vagues ?

En effet l’énergie produite dans les océans du monde pourrait doubler lors de l’utilisation de nouvelles méthodes pour prédire l’énergie des vagues.

DEXAWAVE le procédé houlomoteur danois

Un convertisseur d’énergie des vagues sur une échelle commerciale « vague par vague»  en temps réel)est en étude actuellement .
Des chercheurs ont réussi à extraire plus de deux fois l’énergie produite actuellement grâce aux vagues, un résultat est une technologie beaucoup plus efficace.
L’extraction proprement dite et la conversion de cette énergie n’est pas similaire à l’énergie solaire ou éolienne sans l’aide de subventions technologies et ne se place pas encore sur le marché concurrentiel. Bien que des progrès significatifs ont été accomplis, des défis restent à résoudre dont des dispositifs constitutifs fondamentaux contre les dégâts dus à l’environnement marin hostile.

La solution prometteuse des dispositifs flottants avec des pièces en mouvement en réponse aux vagues.
Plus efficace sur la quantité d’énergie qu’ils produisent et étroitement lié à la force des vagues. Des études antérieures ont tenté de renforcer cette efficacité, mais leur travail a mis l’accent sur l’accroissement de l’efficacité du dispositif de prédiction et le contrôle des forces internes de l’appareil causés par la série de vagues.
Les chercheurs ont développé un système qui permet à l’appareil d’ extraire le maximum d’énergie en prédisant l’onde incidente. Cette information permet à un programme de surveiller activement la réponse nécessaire à une vague d’une taille donnée. Depuis l’appareil réagit correctement à la force de l’onde incidente est beaucoup moins susceptible d’être endommagé. L’avantage de ceci est qu’il n’est pas nécessaire de désactiver le périphérique dans des conditions de tempête, comme à l’heure actuelle.
«Cela pourrait signifier une percées pour améliorer les énergies marines renouvelables»,« L’énergie des vagues peut apporter de grands avantages, mais il faut faire progresser cette technologie difficile. C’est un grand pas en avant et pourrait contribuer à ouvrir la voie dans notre approvisionnement en énergie.  »
 «La prochaine étape  est de tester l’efficacité de cette approche à grande échelle par des tests dans les parcs ondes convertisseurs d’énergie « .

 un autre exemple ( 2008 : un bateau qui tire son énergie des vagues

 Le Suntory Mermaid II vient de partir pour une croisière de six mille kilomètres. Sans voile ni hélice, il progresse grâce à l'énergie des vagues.

C'est l'océan qui le fait avancer. Pas bien vite, certes, puisque le Suntory Mermaid II progresse actuellement à une vitesse de 3 nœuds, soit moins de 6 kilomètres/heure. Parti dimanche dernier de Honolulu (Hawaii), il devrait atteindre le détroit de Kii, sur la côte est du Japon, à la fin du moi de mai, après avoir parcouru quelque six mille kilomètres.
Le skippeur, Kenichi Horrie, 69 ans, est loin d'être un novice. Cet habitué de l'aventure en mer en solo a effectué de multiples traversés, dont l'une sur un bateau à pédales et une autre sur un navire utilisant l'énergie solaire. Il était tout désigné pour tester ce nouveau mode de propulsion, mis au point par Yutaka Terao, un scientifique de la Tokai University (School of Marine Science and Technology).
A la proue du navire est installé un dispositif immergé comprenant deux plaques métalliques (des hydrofoils) dont la section ressemble à celle d'une aile d'avion. Sous l'action des vagues, elles pivotent de part et d'autre du plan horizontal. Leur partie avant est d'abord soulevée par la force de l'eau puis elle redescend et exerce une poussée vers l'arrière, le mouvement évoquant celui de la nage du dauphin.

Sous la proue du navire, deux larges hydrofoils pivotent autour du plan horizontal.
© Suntory/Kenichi Horrie
Un principe imaginé au dix-neuvième siècle
L'idée n'est pas nouvelle. D'après le New York Times, qui publie un intéressant schéma du fonctionnement de ce système, le premier brevet sur l'utilisation des vagues pour la propulsion d'un navire daterait de 1895. En 1988, le même Yutaka Terao et son collègue Hiroshi Isshiki avait réalisé un prototype avec l'aide de l'entreprise Hitachi Zosen Corporation (les curieux pourront décrypter un document d'époque décrivant cet appareillage).
L'étude de cette première version, monocoque, n'a pas été poussée plus loin. Yutaka Terao n'a pas pour autant abandonné l'idée et a opté désormais pour la formule catamaran, à deux coques donc. Ainsi est né le Suntory Mermaid II (Suntory étant l'un des sponsors, avec le quotidien Asahi Shimbun), sorti des chantiers de la Tsuneishi Shipbuilding Company. Long de 9,5 mètres et de large de 3,5 mètres, ce navire pèse environ trois tonnes. Par sécurité, il embarque deux autres modes de propulsion : un moteur classique et des voiles
Ce test grandeur nature ressemble surtout à une – belle – aventure. Il est peu probable que ce mode de propulsion connaisse un grand succès mais la tentative est louable, d'autant que les énergies renouvelables étudiées actuellement concernent rarement les navires. Et qui sait si cette expérience ne donnera pas d'autres idées à des ingénieurs imaginatifs ?




lundi 24 septembre 2012

Créer du carburant avec du gaz à effet de serre et l'énergie solaire !

molécule de CO2
Une compagnie israélo-australienne va utiliser la technologie solaire développée à l'Institut Weizmann afin de réduire les émissions de dioxyde de carbone provenant de la combustion du lignite (charbon). L'entreprise a été récemment fondée en Israël par NewCO2Fuels, une filiale de la société australienne Greenearth Energy, qui a acquis une licence mondiale exclusive pour cette technologie auprès de Yeda, le département de l'Institut Weizmann responsable de la valorisation de la recherche.

La technologie développée à l'Institut Weizmann utilise de l'énergie solaire concentrée afin de dissocier le dioxyde de carbone (CO2) en monoxyde de carbone (CO) et oxygène (O2). Cette méthode, développée à l'Institut Weizmann par le Prof Jacob Karni, permet également de dissocier l'eau (H2O) en hydrogène (H2) et de l'oxygène (O2) en même temps qu'il élimine le CO2.

Le monoxyde de carbone (CO), soit seul, soit mélangé avec de l'hydrogène, peut alors être utilisé comme combustible gazeux (par exemple dans les centrales électriques), ou converti en combustible liquide comme le méthanol, qui peut être stocké, transporté ou utilisé pour alimenter des véhicules à moteur.

La méthode a été couronnée de succès dans les essais réalisés en laboratoire. NewCO2Fuels est en train de construire un réacteur solaire pour la conversion du CO2 à l'échelle industrielle. Une partie du développement est en cours d'exécution actuellement, en collaboration avec l'Institut Canadien pour les Energies et la Recherche Appliquée, à l'Institut Weizmann.

Greenearth Energy s'attend à ce que la nouvelle compagnie israélo-australienne aide à exploiter les vastes ressources de lignite situées dans l'Etat de Victoria (sud-est de l'Australie), dont l'utilisation a été limitée jusqu'à présent par les quantités importantes de CO2 produites par ce type de charbon. La possibilité de convertir le CO2 en carburant proprement et efficacement pourra transformer le lignite en carburant respectueux de l'environnement.

Source

 

dimanche 23 septembre 2012

livre audio "Survivre à l’effondrement économique" de Piero San Giorgio - Survivalisme

Piero San Giorgio dans cette synthèse audio de son livre « Survivre à l’effondrement économique » décrit la fin de la civilisation capitaliste et de la religion qui lui servait de soubassement, la religion du progrès. Cette religion annonçait que l’humanité fabriquerait elle-même le Millenium, le millénaire d’or, par la techno-science et le développement quantitatif indéfini.

Née après les guerres meurtrières qui ont ensanglantées le continent Européen au 17 eme siècle, cette religion postulait que l’énergie de l’homme devait être réorienté, pour mettre fin à la guerre de tous contre tous, dans une guerre de substitution contre la nature par le travail et l’industrie via la maitrise croissante de la technique. L’économie politique comme science, de même que l’idée moderne de croissance vit le jour. Voici maintenant venue l’heure du bilan : non seulement cette guerre de substitution contre la nature n’a pas mis fin à la guerre des hommes contre les hommes (cf. les épopées coloniales, les guerres mondiales, les génocides et extermination de masse du 20 ème siècle) mais elle est sur le point de tuer notre planète.

Un univers très sombre que nous décrit San Giorgio. Croissance exponentielle de la population La population du globe augmente à l’heure actuelle plus vite qu’elle l’a jamais fait à n’importe quel moment de l’histoire de l’espèce : le jour du premier noël, la population de notre planète était d’ environs 250 millions d’ hommes , en 1600 elle a atteint 1 milliard, en 1814 deux milliards, en 1930 2 milliards, et elle est actuellement en 2012 de plus de 7 milliards. Les progrès médicaux qui ont permis le contrôle des décès et l’absence de politique de limitation des naissances nous ont amené à cette croissance exponentielle.

 Hyperconsommation et épuisement des ressources naturelles Dans le capitalisme, la valeur d’échange se présente comme substance motrice d’elle-même càd qu’elle acquiert la propriété de générer de la valeur d’échange et de façon tautologique : la valeur ancienne engendre une valeur nouvelle qui elle-même rajouté à la valeur ancienne engendrera une nouvelle valeur et ainsi de suite. Le système capitaliste n’a donc pas de limite quantitative, enfanter infiniment de la plus value, tel est l’objectif ultime du capitaliste. On se retrouve donc dans la situation absurde ou nous sommes prisonniers d’un système sans limite dans un espace limité.

Ce système induit dans sa logique folle une consommation exponentielle des ressources planétaire ce qui amène à la question de l’épuisement des ressources. Vingt pour cent des humains s’approprient 86 % des ressources planétaires, si 7 milliards d’humains adoptaient les standard de consommations des français, il faudrait trois planètes et si ces 7 milliards adoptaient le standard de consommation des américain il en faudrait sept. Nous sommes dans un contexte dans lequel les populations des pays émergents atteignent massivement les standards de vie occidentaux, nous pouvons déduire que le rapport entre la croissance de la population, l’ hyperconsommation et l’épuisement des ressources est à présent le principal problème qui se pose à l’humanité. Le pic pétrolier pic a été atteint il y’a environ 4 ans, on découvre de moins en moins de gisement et ceux que l’on découvre sont de plus en plus petit et il est de plus en plus difficile d’en extraire du pétrole. On a atteint un pic pour une grande majorité de matières premières : le charbon, le cuivre, le zinc, le plomb, le Nickel, le tungstène, le manganèse, les phosphates, le lithium, l’uranium, les gaz naturels etc. En occident, 2 % de la population mondiale nourrit les 98 % restant, ce qui n’ a été possible que grâce à l’augmentation de la productivité par la sélections des semences, la mécanisation des moyens de production agricole, l’utilisation massive d’engrais et de pesticides, qui, s’ils ont augmenté le rendement, ont également dégradé les sols. Avec l’épuisement des matières nécessaire à la fabrication d’engrais et des matières premières énergétique qui limiterons l’utilisation de machines, le recours à des moyens de production agricole plus rudimentaire risquent de s’avérer catastrophique sur des sols dégradés et limiterons nos ressources alimentaires.
Troubles sociaux et géopolitique !

Qu’est devenue la société occidentale ? La société occidentale contemporaine, malgré ses progrès matériels, intellectuels et sociaux, est devenue rapidement impropre à assurer la santé mentale et tend à saper, dans chaque individu, la sécurité intérieure, le bonheur, la raison, la faculté d’aimer ; elle tend à faire de lui un automate qui paie son échec sur le plan humain par des maladies mentales toujours plus fréquentes et un désespoir qui se dissimule sous une frénésie de travail et de prétendu plaisir consumériste.

Le public est devenu un troupeau grandissant de barbare refusant d’améliorer sa mentalité et n’ayant aucune foi dans son prochain.

Que se passera-t- il quand ces peuples hystériques conditionné à l’individualisme ne pourront plus satisfaire leur pulsion consumériste ?

 source et suite des articles ...

Survivalisme 
 
Si la vie était un jeu...la seule règle serait de survivre !


Vision :
Tendre a une autonomie intelligente et durable, travailler et affirmer une indépendance des plus résolue…le survivaliste influence pragmatiquement et simplement les possibilités de son centre d'influence immédiat.

mercredi 19 septembre 2012

a la recherche de l'énergie miraculeuse !

A l’heure ou chaque pays rivalise d’imagination pour sortir du dangereux nucléaire, de nouvelles technologies propres voient le jour régulièrement, sans émouvoir grand monde.

Il y a déjà 72 ans, un certain docteur, Nicolas Tesla, avait mis au point une berline Pierce Arrow propulsée par un moteur électrique à courant alternatif, tournant à 1800 tours minutes, alimenté par une installation permettant de récupérer l’énergie présente partout dans l’éther environnant. lien
La voiture se déplaçait sans difficultés à la vitesse de 145 km à l’heure.

Cette voiture, en goguette dans les rues de Buffalo avait surpris un piéton, puisqu’elle n’émettait pas de gaz d’échappement : s’approchant du conducteur, Petar Savo, neveu du savant, il lui en demanda la raison, lequel lui répondit de façon sibylline que c’était normal, la voiture ne possédant pas de moteur…ce qui n’était pas si éloigné de la vérité.
Il s’agissait de la voiture de Nicolas Tesla. lien
Depuis cette journée mémorable, les voitures à moteur à explosion n’ont pourtant cessé de se multiplier, et si quelques améliorations ont pu être réalisées, le principe de ce moteur est globalement toujours le même depuis 1859. lien
Le carburant enflammé met en route un mécanisme vieillot, avec piston s’activant dans un cylindre, actionnant bielles et vilebrequins, permettant au véhicule d’avancer.
La voiture de Tesla ouvrait d’autres horizons.
Il avait découvert la « cavité de Schumann  », cette zone comprise entre le sol de notre planète et l’ionosphère, 80 km au dessus de nos têtes. lien
Des ondes électromagnétiques de très basse fréquence, autour de 7,8 Hz, s’y propagent en continu, et Tesla avait réussi à récupérer cette énergie abondante et gratuite afin de faire avancer sa Pierce Arrow.
Elle n’était pas une bonne nouvelle pour tous les marchands de pétrole, et les lobbys y allèrent de bon cœur afin de dénigrer le célèbre inventeur, dont le nom disparu petit à petit de ce monde dédié au pétrole tout puissant.
Il n’y a pas si longtemps, un autre inventeur génial, Stanley Meyer, mort en 1998 de façon assez mystérieuse, avait démontré la possibilité d’une voiture fonctionnant avec un moteur à eau, en extrayant l’hydrogène de l’eau, longuement décrite dans cet article.
Dans cette courte vidéo, on voit l’inventeur faire fonctionner son moteur.
Certains sont encore persuadés qu’il s’agit d’une supercherie, et pourtant, récemment, utilisant les brevets de l’inventeur, un chercheur a recommencé avec succès l’expérience de Meyer. lien
Il ne s’agit pas du procédé Pentone, lequel permet d’incorporer de l’eau au carburant, permettant une réelle économie de celui-ci. lien
En ces temps ou le prix du carburant dépasse régulièrement des sommets, on peut à juste titre s’étonner qu’aucune entreprise n'ait développé cette invention.
Mais revenons au moteur à eau, s’inspirant du procédé Meyer.
Une entreprise japonaise a présenté récemment sa « Génépax  », qui fonctionnerait suivant ce procédé, même s’il semble que cette invention ait donné des idées à quelques escrocs, tentant de se faire passer pour les inventeurs. lien
Sur ce lien, le principe et les plans de ce moteur sont décrits en détail, même si quelques uns sont convaincus qu’il s’agit d’un hoax. lien
Pourtant, un brevet européen a bien été déposé en 1982 concernant un générateur d’hydrogène par oxydation d’un fil d’aluminium (lien), sous le nom de générateur Cornish. lien
Plus près de nous, la voiture à pile à hydrogène fait régulièrement parler d’elle.
A Berlin, Gérard Feldzer, expert à l’ADEME, nous présente dans cette vidéo, un modèle de ce type de véhicule.
Cette voiture silencieuse, munie d’une pile à combustible, n’émettant que de la vapeur d’eau, fonctionne sur un principe simple : on emmagasine de l’hydrogène dans des bouteilles en fibre de carbone, lequel va alimenter la pile à combustible, qui va fabriquer de l’électricité, afin de faire tourner le moteur électrique, se dirigeant aussi vers la pile à récupération d’énergie.
Ce n’est pas la seule solution propre pour faire avancer nos voitures, et personne n’ignore la quantité potentielle de méthane fabriqué qu’il existe dans notre pays (et dans le Monde) qui représenterait théoriquement 54 MTEP/an (millions de tonnes équivalent pétrole), ce qui permettrait de faire tourner la totalité du parc automobile français, poids lourds compris. lien
Ce méthane pourrait être fabriqué grâce aux 868 millions de tonnes de déchets que nous produisons annuellement, aux stations d’épuration, aux 38 millions de porcs dont on sait que les déjections d’un seul correspondent à 1,2 m3 de lisier, soit l’équivalent de 400 millions de m3 de méthane annuels.
Ajoutons-y les 2143 laiteries françaises, dont le petit lait pourrait produire chaque année 125 millions de m3 de méthane, sur le modèle de ce que font les moines de l’Abbaye du Tamier, (lien) et les 4 millions de tonnes de fumier produites par les 500 000 chevaux du pays correspondant à 400 millions de m3 de biogaz. lien
On ne peut non plus passer sous silence le méthane qui pourrait être fabriqué à partir des déchets végétaux, ou produit par nos égouts, nos fosses septiques, (il y en a plus de 5 millions dans notre pays) (lien) : ce méthane utilisé comme carburant en Norvège (lien), en Suède et ailleurs, a l’avantage supplémentaire de ne faire quasi pas de pollution. lien
Or aujourd’hui, nous sommes dépendants à 95% des importations en termes de pétrole, et il n’est pas compliqué d’imaginer les répercussions que cela pourrait avoir sur la balance commerciale de la France.
Sur la question du prix, le méthane « carburant » couterait  60 cts à la pompe, bien loin des tarifs exorbitants que nous payons aujourd’hui pour l’essence ou le fuel. lien
Cerise sur le gâteau, en Espagne une usine pilote (BFS/ bio fuel system) fabrique du carburant en utilisant des algues. lien
Mais revenons à Tesla : outre sa Pierce Arrow électrique, il a mis aussi au point une turbine à vapeur qui porte son nom, et dont on peut voir le plan ici.
C’est dans une interview au New York Herald Tribune qu’il a décrit son inventionun certain 15 octobre 1911, laquelle consiste en 2 éléments de base : un rotor et un stator : la vapeur circulant entre ces disques les entraîne avec elle et les fait participer à son mouvement.
Tous les détails du fonctionnement de sa turbine ont été publiés le 4 novembre 1911 par André Troller sur ce lien.
Mais voici venu le moment d’évoquer le moteur à mouvement magnétique et gravitaire, lequel n’est pas une nouveauté puisque son brevet a été déposé en 1823.
Sur ce lien on voit clairement une bille soumise à 2 forces : l’une horizontale, celle de l’aimant, et l’autre verticale, celle de son propre poids.
D’autres application plus récentes de ce principe sont à découvrir sur ce lien ou celui là.
Ici, une autre démonstration.
Dans le droit fil de cette technologie, Mike Brady a breveté le « Perendev magnetic motor  » lequel fonctionne grâce a la force de répulsion de 32 aimants permanents. vidéo
En 1990, Troy Reed présenta son moteur à aimants permanents. Partie 1Partie 2.
Aux USA, le newyorkais Achilles Ligeras propose lui aussi un moteur magnétique qui fonctionne sans le moindre apport énergétique. lien
Les applications de l’énergie magnétique peuvent se décliner sous d’autres formes et Fabrice André, ingénieur en recherche et développement durable présentait dans le 12/13 Alpes, son moteur magnétique et surnuméraire, lequel permet de produire plus d’énergie qu’il en consomme, ainsi que nous pouvons le découvrir sur ce lien (caler à 6’)
Venons-en à la MHD (magnétohydrodynamique), chère à Jean Pierre Petit qui l’explique ainsi : « l’art et la manière d’agir sur un fluide, liquide ou gaz, en faisant agir sur lui des forces électromagnétiques, à condition qu’il soit suffisamment conducteur de l’électricité ». lien
Il s’agit d’un nouveau système de propulsion, consistant à « aspirer » l’air que l’on a devant, ou au dessus de soi, créant ainsi « un vide », et permettant d’atteindre théoriquement une vitesse de 15 000 km/h.
Sur une courte vidéo, Jean Pierre Petit, à décrypté une image concernant le vol d’un B2, prouvant qu’il est plus que probable que cet appareil utilise déjà la MHD. lien
Sur cette autre vidéo, une démonstration sur une maquette (caler à 6’) de l’énergie MHD, et sur celle-ci, une expérimentation dans l’eau.
Il semble que Robert Grigoryants, un designer russe ait exploré la même piste, lequel assure que son moteur fonctionne sans aucun bruit, qu’il est inoffensif pour l’environnement, et le plus économique jamais créé. lien
On peut légitimement s’interroger de ne pas entendre parler plus souvent de tous ces inventeurs, mais ce serait oublier qu’une sévère et efficace censure a été mise en place afin de bloquer nombre d’inventions géniales, comme on peut le découvrir sur ce site.
Et comme dit mon vieil ami africain : « n’accuse pas le puits d’être trop profond, c’est ta corde qui est trop courte  ».


L’image illustrant l’article est de l’auteur.O. Cabanel

Phébus a battu Superphénix
Comment tourner la page du nucléaire, du pétrole et du charbon
De la fuite dans les idées
Le plein d’énergies propres
Il y a ceux qui nous pompent l’air…
MHD, l’énergie cachée du futur
On nous doit plus que la lumière
Quand les ordures se changent en or
Vive l’énergie positive
Sortir en douceur du nucléaire
Que la lumière soit
Du pétrole sous les sabots
Le nucléaire dépassé par les cochons
Energies propres en Suède
L’imagination au pouvoir
Qui a empoisonné Stanley Meyer
D’autres énergies pour sortir de la crise
Du yaourt dans la tête
Quelques sites à visiter :
Blog de Jean Pierre Petit
freedomservice
quanthomme.free

 SOURCE


lundi 10 septembre 2012

l'imprimante 3D d'organes , l'avenir du futur de la medecine !

L'imprimante 3D d'organes !  Ne s’agirait-il pas d’une révolution , encore plus extraordinaire que celle de la bureautique personnelle et de l’impression 2D ?


Ces labos qui nous changent la vie.
Imaginer les objets, c’est bien ; mais les créer tout de suite, c’est mieux, et c’est maintenant possible grâce à un tout nouvel outil à la disposition des chercheurs : l’imprimante 3D.
Mettre en forme un document sur son ordinateur, cliquer sur “imprimer” dans le menu déroulant du logiciel et obtenir en quelques secondes une copie papier du texte et des illustrations apparaissant à l’écran sur une petite imprimante de bureau : quoi de plus banal aujourd’hui ? Mais imaginez maintenant qu’il soit possible d’enchaîner des actions comparables et d’obtenir comme résultat non pas une feuille encrée en noir et blanc ou en couleur mais un objet, comme une figurine en plastique ou un bracelet en résine, ou encore un nouveau robinet pour votre salle de bains. Un objet dont vous auriez téléchargé le plan tridimensionnel (3D) sur Internet, ou que vous auriez conçu vous-même grâce à un logiciel et qui se matérialiserait chez vous, comme par miracle, via une “imprimante 3D”.
Ne s’agirait-il pas d’une révolution encore plus extraordinaire que celle de la bureautique personnelle et de l’impression 2D ? Nous pourrions tous devenir producteur de nombre d’objets utilisés dans la vie quotidienne, que nous pourrions ajuster précisément à nos besoins, et même créer en toute liberté des oeuvres nées de notre imagination – jouets, bijoux, bibelots… – ou inventer des instruments pratiques pouvant être vendus, sur le Net bien entendu.
Cette perspective ne relève pas de la science-fiction : il est déjà possible d’acheter une imprimante 3D pour un prix de l’ordre de 1 000 euros et de se procurer, gratuitement ou à coût raisonnable, les logiciels nécessaires pour concevoir des objets tridimensionnels sur son ordinateur, avant de les “imprimer” dans divers matériaux (plastique, résine, métal).
Mais comment fonctionne une imprimante 3D ? L’objet à “imprimer” est d’abord décrit par l’utilisateur, avec un logiciel de conception assistée sur ordinateur (CAO), comme une succession de fines couches superposées. Cette description est ensuite convertie en ordres envoyés à l’imprimante 3D, qui va créer successivement et superposer chaque couche de l’objet, jusqu’à ce qu’il soit complètement matérialisé.
Différentes techniques peuvent être utilisées pour former les couches, selon les matériaux choisis, qui jouent le rôle des encres dans une imprimante traditionnelle. Il est ainsi possible de projeter, suivant le plan de l’objet, une couche de gouttelettes de plastique, qui va ensuite être rigidifiée par exposition à des rayons ultraviolets. On peut aussi déposer, toujours selon le plan établi, une mince couche de poudre métallique, dont les granules seront fusionnés sous l’action d’un laser ou d’un faisceau de particules. Les variantes sont nombreuses mais pour l’instant, pour les imprimantes 3D personnelles, les “encres” utilisables sont limitées (principalement plastiques, résines et métaux) et la dimension des objets “imprimables” ne dépasse pas une dizaine de centimètres, avec une précision de l’ordre du dixième de millimètre.
Pourquoi la possibilité d’utiliser des imprimantes 3D n’est-elle pas davantage connue et n’a-t-elle pas encore quitté un cercle d’amateurs passionnés, qui constituent un “réseau social” spécifique dans le monde ? Parce que, même si elle progresse à pas de géant sur le plan technique, elle en est encore au stade des balbutiements pour ce qui est de ses applications personnelles. On peut la comparer à ce qu’était l’usage des ordinateurs personnels avant les Apple et les PC d’IBM, dans les années 1970 : une révolution en gestation, où des “fondus” d’informatique montaient eux-mêmes des machines vendues en kit par correspondance. Ils créaient, tout en les découvrant, les utilisations extraordinaires de ces machines…
Au stade actuel, il faut encore apprendre tout ce que la “fabrication personnelle” va rendre possible, et qui s’apparentera à une révolution culturelle et… industrielle ! Tous “fabricants” dans une économie diffuse, où l’entrepreneuriat et la petite entreprise prendraient une place de plus en plus importante par rapport aux grandes manufactures ? Pourquoi pas un jour…
Mais est-il nécessaire d’attendre la pénétration en masse des imprimantes 3D dans les foyers, les associations, les ateliers de quartier, pour que la technique de l’impression d’objets bouleverse l’industrie ? Ce n’est pas le cas : l’impression 3D, avec des machines encore chères, complexes et volumineuses, pénètre d’ores et déjà en force dans le monde des industries manufacturières.
À l’origine, voici une dizaine d’années, les imprimantes 3D industrielles ont été utilisées pour fabriquer des prototypes de pièces ou de produits dans des domaines de pointe : aérospatial, automobile, équipements médicaux. Elles disposent d’un énorme atout pour ce type de fabrication : elles peuvent produire à la demande, et rapidement, des modèles uniques, faciles à modifier au fur à mesure des essais. Une fois le prototype au point, l’élément était ensuite fabriqué avec les machines-outils traditionnelles.
Mais les imprimantes 3D possèdent quelques avantages qui leur ont permis de passer de la fabrication de prototypes à la production opérationnelle de certains objets. En premier lieu, l’économie de matériaux : en impression 3D, on utilise seulement la quantité dont on a besoin, alors que lorsque l’on fabrique une pièce à partir d’un bloc métallique, par exemple, on peut éliminer jusqu’à 90 % du matériau de départ. Deuxième avantage : le coût d’un élément fabriqué est le même quelque soit le nombre produit, ce qui est bien adapté aux petites séries. Troisième avantage : le logiciel de conception et de pilotage de l’imprimante 3D permet de modifier à la demande les caractéristiques des objets produits, qui peuvent donc être adaptés chacun à des besoins individuels. Enfin, et peut-être sur tout : l’impression 3D donne la possibilité de concevoir des produits optimisés pour leurs caractéristiques et leurs performances, indépendamment de toute contrainte liée à la production en série par des machines-outils classiques.
Économie, individualisation, optimisation : l’impression 3D s’impose comme une solution d’avenir pour de plus en plus de productions industrielles. Exemple : l’un des plus grands conglomérats industriels mondiaux, l’américain General Electric (GE), utilise des imprimantes 3D pour fabriquer les éléments clés de ses scanners ultrasonores pour l’échographie – les transducteurs en céramiques piézoélectriques, qui servent à produire et recevoir les ultrasons. GE veut introduire, à terme, l’impression 3D dans tous ses domaines d’activité industrielle, y compris les moteurs d’avion (où il domine le marché civil), et estime qu’il sera un jour possible de fabriquer un moteur entièrement avec cette technique. EADS commence à produire par impression 3D des éléments en titane pour train d’atterrissage et envisage, à terme, la production d’éléments beaucoup plus importants, comme des ailes entières d’avion, avec cette technique.
Dans un domaine très différent, la fabrication de prothèses auditives ou de dents artificielles, l’impression 3D a déjà accompli une pénétration très importante, du fait de l’ajustement possible de chaque produit à la physiologie du patient.

Jusqu’où ira la transformation de l’industrie par l’impression 3D ? Les techniques traditionnelles seront-elles un jour complètement remplacées ? Il est plus probable qu’il y aura complémentarité, des imprimantes 3D commençant, par exemple, un travail que des machines à commandes numériques de très grande précision termineront. Cela étant, un aspect mérite réflexion : par sa nouveauté et sa totale automation, l’impression 3D offre certainement des possibilités de rapatriement de certaines productions industrielles et de développement de nouvelles productions. Autrement dit, elle pourrait jouer un rôle significatif dans la ré-industrialisation d’un pays comme la France.
Révolution de la “fabrication personnelle”, transformation de l’industrie manufacturière, l’impression 3D va changer le monde, et certaines de ses perspectives donnent le vertige : des prospectivistes n’imaginent-ils pas que l’on pourrait un jour “imprimer” des organes, comme l’on commence dès aujourd’hui à “imprimer” des fragments de peau et de vaisseaux sanguins, en utilisant comme “encres” des cellules vivantes…

source : Alain Dupas 

L'imprimante d'organes

 


Besoin d'une artère ou d'un nouveau foie ? Pas de problème: il suffit de les imprimer. Avec un papier et une encre un peu spéciaux, il sera bientôt possible d'obtenir des organes de rechange sur mesure.

"Je pense que ça va casser la baraque" affirme Glenn Prestwich, professeur à l'université d'Utah. Son invention, le biopapier, est l'étape à l'impression d'organes. D'après lui, cette technologie sera effective dans moins de 10 ans. On pourra alors imprimer facilement des foies, des reins, des vaisseaux sanguins, et même des cellules cérébrales.

Encre et papier biologique

On sait déjà aujourd'hui fabriquer des brins d'ARN en deux dimensions, une des molécules de base de tout être vivant. Mais la nouveauté de la technique développée par Glenn Prestwich et Gabor Forgacs, professeur de physique biologique de l'université de Missouri-Columbia, c'est que l'on est maintenant capable d'obtenir des organes en trois dimensions.
La technique est simple et fonctionne sur le mode des imprimantes à jet d'encre. "L'encre", à base de cellules souches issues de vaisseaux sanguins ou de valves cardiaques, est projetée sur le "biopapier", constitué d'hydrogel spécial.
Plusieurs "feuilles" de cellules sont ensuite empilées les unes sur les autres. Pour un vaisseau sanguin de 2 cm de long par exemple, on imprime un anneau et on empile 2 cm de feuilles. La vitesse d'impression n'atteint toutefois pas les performances des imprimantes classiques : il faut compter 2 minutes pour imprimer une feuille. Mais il est possible d'imprimer directement des tubes, si on utilise du biopapier en spirale.

Auto-assemblage des cellules

Tout le processus réside ensuite dans la capacité des cellules à s'auto-assembler à partir du support. Le papier est un gel composé de gélatine modifiée et d'acide hyaluronique, une substance nutritive riche en sucres dans laquelle baignent les cellules de notre corps. Les cellules utilisent ce gel comme matrice pour se nourrir, et le vaisseau devient solide au bout d'une semaine environ.

Des cellules cérébrales de rechange

Une autre équipe londonienne cherche elle à imprimer des cellules cérébrales pour remplacer des zones endommagées du cerveau. Mais il faut pour cela encore réduire la taille des gouttes de cellules vivantes à quelques micromètres seulement. C'est techniquement possible en faisant subir un fort champ électrique au liquide à la sortie de la tête d'impression : le flux va alors s'éparpiller et un seul jet atteindre le biopapier. Reste à savoir si les cellules ne risquent pas d'être endommagées par un tel traitement.
Cinq millions de dollars ont en tout cas été alloués au projet américain par la NSF (National Science Fondation). De quoi fabriquer une banque d'organes déjà bien fournie.

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mercredi 5 septembre 2012

recyclage des déchets nucléaires avec le réacteur Astrid !

miracle technologique ou dangereuse chimère ?

Début juillet 2012, à l’occasion de la signature d’un accord entre le CEA et Bouygues Construction, un projet nucléaire bien discret est sorti de l’ombre : le réacteur Astrid.
Ce prototype est le représentant de la fameuse « 4ème génération » de réacteurs : une étiquette bien moderne pour un projet qui, pourtant, n’a rien de fondamentalement nouveau. Quelles sont les caractéristiques d’Astrid ? Pourquoi l’industrie nucléaire y tient-elle autant ? Et quels sont les risques et les déboires liés à ce projet chimérique ?

Astrid, kézaco ?

Astrid : ce sigle en forme de joli prénom est censé être le prototype d’un nouveau modèle de « réacteur à neutrons rapides au sodium ». Ce réacteur dit de « 4ème génération » [1], présenté par le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) comme « une rupture technologique avec tout ce qui s’est fait jusqu’alors », n’est pourtant qu’une version à peine modifiée de Superphénix, le surgénérateur fermé en 1997 après une douzaine d’années d’activité réduite pour cause de pannes multiples.
Le projet Astrid est porté depuis 2006 par le CEA, en partenariat avec Areva, EDF, Bouygues Construction, Alstom… En 2010, il avait déjà bénéficié de 650 millions d’euros dans le cadre du « grand emprunt pour les investissements d’avenir ». D’ici fin 2012, les pouvoirs publics sont appelés à décider de sa poursuite. Si tel était le cas, la réalisation du prototype de 600 MW débuterait en 2017 (la fabrication des cœurs commençant, elle, en 2016), pour une mise en service prévue vers 2020. L’exploitation commerciale de réacteurs d’un modèle comparable commencerait censément vers 2040.
Une technologie miracle ?
Tout en laissant à la filière EPR le temps d’un déploiement dans les décennies à venir (déploiement toutefois compromis par les déboires des chantiers de Flamanville et Olkiluoto), Astrid ouvre des perspectives alléchantes pour l’industrie nucléaire.
En effet, ce réacteur pourrait, nous dit-on, « recycler » bon nombre de matières nucléaires, en utilisant comme combustible aussi bien de l’uranium peu enrichi, de l’uranium appauvri et du plutonium que des combustibles usés. « Un parc de [réacteurs à neutrons rapides] d’une puissance équivalente à l’actuel parc EDF français pourrait ainsi fonctionner durant au moins 2500 ans avec les seuls combustibles « usés » et l’uranium appauvri ou de retraitement entreposés aujourd’hui dans les installations françaises ! », prétend ainsi le CEA. Dans la mesure où il produit du plutonium, le réacteur Astrid pourrait aussi produire son propre combustible, réglant le problème d’une éventuelle pénurie d’uranium. Une option parfaite, permettant de générer de l’énergie à l’infini ?
Selon le CEA, Astrid permettrait aussi de réduire la durée de vie de certains déchets, les « actinides mineurs » : par le processus dit de transmutation, ces matières nucléaires se transformeraient en d’autres dotées d’une période radioactive plus courte (mais toujours supérieure à plusieurs siècles !).
Le mythe du combustible inépuisable
De l’énergie à l’infini ? Cela semble trop beau pour être vrai. À tel point que même d’ardents promoteurs du nucléaire nuancent les affirmations enthousiastes du CEA, soulignant que démarrer un seul « réacteur à neutrons rapides » de taille industrielle nécessite dans les faits de réunir une énorme quantité de plutonium. De facto, choisir cette option « oblige » à poursuivre le nucléaire et à construire de nouveaux réacteurs « classiques » pour produire ce plutonium.
Un alibi pour esquiver le problème des déchets
Astrid constitue ni plus ni moins qu’un alibi pour l’industrie atomique : pour démarrer la filière des réacteurs de 4ème génération, il faut construire d’autres réacteurs avant… Et surtout, la perspective d’un « recyclage » futur du combustible usé et du plutonium fournit une formidable caution pour continuer à faire tourner les centrales sans se soucier des dangereuses matières qu’elles produisent !
En effet, le droit français considère que toute matière radioactive qui peut connaître une utilisation ultérieure, même dans un futur complètement hypothétique, n’est pas un déchet mais une « matière valorisable ». La perspective de l’émergence de cette 4ème génération de réacteurs dans plusieurs décennies contribue donc depuis des années à soustraire de l’inventaire des déchets radioactifs des centaines de tonne de plutonium, des dizaines de milliers de tonnes d’uranium irradié et des centaines de milliers de tonnes d’uranium appauvri. Cela représente donc un stock colossal de matières dangereuses dont la gestion n’est pas prise en compte dans le coût des déchets nucléaires, et que l’industrie nucléaire se contente pour l’instant d’accumuler.
Renoncer Astrid reviendrait donc à faire tomber cet écran de fumée… et à faire ainsi exploser la facture officielle des coûts du nucléaire. Un risque que les gouvernements successifs ne semblent pas prêts à prendre.
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Une technologie à hauts risques
Penchons-nous ensuite sur les risques spécifiques à la technologie des réacteurs à neutrons rapides au sodium. Il semble en effet que les partisans de cette filière aient décidé de jouer avec le feu !
Rappelons d’abord que le plutonium, combustible utilisé et « produit » dans ce réacteur, est une matière d’une extrême toxicité, dont il suffit d’inhaler un microgramme pour développer un cancer mortel du poumon. L’utilisation de plutonium multiplie également les risques de prolifération nucléaire, dans la mesure où il suffit d’en réunir quelques kilos pour fabriquer une bombe. Enfin, le plutonium est bien plus prompt que l’uranium à déclencher des réactions en chaîne incontrôlées. Il accroît ainsi le risque d’un « accident de criticité », comparable à celui survenu à Tchernobyl.
De plus, le réacteur Astrid utilisera du sodium comme fluide caloporteur. Or cet élément a la propriété de s’enflammer au contact de l’air et exploser au contact de l’eau. Sur des réacteurs similaires, plusieurs fuites de sodium sont déjà survenues, menant parfois à de dangereux incendies (le réacteur de Monju, cousin japonais d’Astrid, est ainsi resté arrêté quinze ans suite à un tel accident). Et de l’aveu même du CEA, les propriétés de ce fluide complexifient sérieusement les opérations dans le réacteur : "le sodium utilisé comme fluide caloporteur est chaud (au minimum 180 °C, et 550 °C dans le coeur) et opaque. Cela ne facilite pas l’inspection des installations en fonctionnement. Il faut développer des capteurs spéciaux, à ultrasons par exemple, pour pouvoir effectuer des inspections sans devoir évacuer le sodium, une opération longue et délicate qui grève lourdement la disponibilité d’une telle installation." [2]. Le réacteur de Monju en a fourni un bon exemple. En août 2010, une pièce métallique de 3,3 tonnes était tombée dans sa cuve. Les opérations à effectuer pour le récupérer se sont révélées si compliquées, du fait de la présence du sodium, que son redémarrage est impossible.
Les risques liés à cette filière avaient ainsi amené J. P. Pharabod, ingénieur EDF, à déclarer à propos de l’ancêtre d’Astrid, qu’il « n’[était] pas déraisonnable de penser qu’un grave accident survenant à Superphénix pourrait tuer plus d’un million de personnes » [3]. Quelques décennies après, le peu d’améliorations apportées ne permettent pas d’espérer une amélioration de la sûreté.
Que dire enfin du démantèlement futur de tels réacteurs ? Le chantier de démantèlement de Superphénix est un casse-tête. Quinze ans après l’arrêt, il faut continuer à refroidir les combustibles. Et pour « neutraliser » les 5500 tonnes de sodium présentes sur le site, la seule solution est de les transformer en soude par un système de goutte à goutte pour les couler dans du béton, un processus qui durera des années.
Pourquoi donc la France a-t-elle choisi de se lancer à nouveau dans cette filière aberrante ? Probablement parce qu’elle souhaitait se reposer sur l’expérience de Superphénix, même si celle-ci s’est avérée catastrophique.
Déboires innombrables et coûts exorbitants
652 millions d’euros ont déjà été prévus pour le développement d’Astrid. Ce n’est probablement que le début si l’on considère les expériences passées : selon la Cour des Comptes, le réacteur Superphénix aura ainsi coûté 12 milliards d’euros.
Par ailleurs, les caractéristiques de ce type de réacteurs semblent favoriser la multiplication des pannes et incidents. En douze ans, Superphénix n’aura produit d’électricité que pendant 53 mois, et n’aura fonctionné à pleine puissance que pendant moins de 200 jours. Le réacteur de Monju, quant à lui, n’aurait produit d’électricité que pendant une heure de temps [4] ! Enfin, même pendant les arrêts, les combustibles doivent continuer à être refroidis et le sodium doit être maintenu liquide, ce qui nécessite une consommation d’énergie constante et importante. Le bilan tant économique qu’énergétique de ces réacteurs peut donc s’avérer très médiocre, voire négatif.
Une filière à abandonner d’urgence !
Fin 2012, les pouvoirs publics devront se prononcer sur la poursuite du projet Astrid. Le gouvernement actuel semble tout aussi favorable à Astrid que l’était le précédent, et il serait inadmissible que nous soyons placés devant le fait accompli du lancement de cette filière.
Les risques d’Astrid sont inacceptables, et il serait révoltant, a fortiori en période de crise économique, de gaspiller des milliards dans une telle chimère technologique. Au lieu de se leurrer avec le « nucléaire du futur », la France devrait investir d’urgence et de façon massive dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables.
Une fois encore, l’Allemagne nous offre un exemple à suivre : nos voisins d’Outre-Rhin ont arrêté à temps la construction d’un tel réacteur et ont préféré le transformer… en parc d’attractions [5] !

Notes

[1] Notons que la France s’investit également dans d’autres projets de réacteurs dits de « 4ème génération », notamment des réacteurs au plutonium utilisant du gaz comme fluide caloporteur.
[2] Les défis du CEA n°152, juillet-août 2010.
[3] Science et Vie n°703, avril 1976
[4] « Japan Strains to Fix a Reactor Damaged Before Quake », The New York Times, 17 juin 2011 http://www.nytimes.com/2011/06/18/world/asia/18japan.html
[5] http://inhabitat.com/dismantled-german-nuclear-plant-transformed-into-incredible-wunderland-kalkar-amusement-park/

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lundi 3 septembre 2012

Nucléaire : pour une planification écologique !!! La fable du Thorium

La fable du Thorium


Et si le nucléaire nous assurait pour 10 000 ans de confort technologique?

( lisez les commentaires très intéressent )

Sortir du nucléaire , nous y seront obligé dans 30 ans en 2040 par la force des choses lorsque les gisements d'uranium seront épuisés et plus rentables.


Mais il semble que d'autres possibilités non exploités par l'industrie nucléaire soient encore disponibles
les réacteurs à sels fondus de Thorium.


La France regorge de gisements thorium en Bretagne , en Lozère.

Comme il est expliqué ici , le Thorium 232 est un métal de la famille des actinides. C'est un isotope radioactif fertile qui peut-être utilisé comme combustible dans un réacteur nucléaire en présence de très petites quantités d'uranium. Facile à extraire, il est trois fois plus abondant que l'uranium et aussi commun que le plomb. On en trouve de partout dans le monde y compris en Antarctique.

Cerise sur le gâteau, un réacteur à sels fondus de thorium produit 200 fois plus d'énergie que la même masse d'uranium.
Il y aurait ainsi de quoi fournir de l'électricité à toute la planète pour des dizaines de siècles, voire des millénaires.De plus, le procédé français -dit HTR- ne génèrerait presque pas de déchets radioactifs ( projet abandonné sans construction d'un seule réacteur de ce type en France , en 1979.

Pourquoi avoir abandonné un procédé qui semblait moins polluant ?


Ce choix ne serait rien d'autre qu'une stratégie miliaire, en effet la fission de l'uranium crée beaucoup,  beaucoup plus, de plutonium.
Et le plutonium sert à la fabrication des bombes thermonucléaires modernes.

La fin de l'énergie fossile radioactive n'est donc pas pour demain, lorsqu'il n'y aura plus ni uranium, ni pétrole, ni gaz, ni charbon, il y aura toujours les chaudières à thorium , les énergies renouvelables en incluant la géothermie profonde !!!

Alors sortir du nucléaire , ou changer le type de production ?

le thorium, "nucléaire durable"? "Atomique vert"?

L'Inde pourrait être en 2020 le premier pays au monde à produire de l'énergie nucléaire à partir de thorium, dont elle possède 1/4 des réserves mondiales.

En effet, pour faire face à sa consommation croissante d'énergie, l'Inde entend développer activement son programme nucléaire civil. Elle dispose actuellement de 12 centrales nucléaires, et 4 sont en cours de construction.
Problème, le pays, qui ne dispose que de 1% des réserves mondiales d'uranium, soit 70 000 tonnes, est interdit d'importation du combustible depuis 1974, date de son premier essai nucléaire. Le futur du nucléaire indien dépend donc d'un accord sur le nucléaire civil avec les Etats-Unis, politiquement incertain.


L'alternative,serait donc de se passer progressivement de l'uranium et du plutonium en exploitant une ressource bien plus présente dans le pays , le Thorium. L'inde dispose en effet sur son territoire d'1/4 des réserves mondiales de ce métal convertible en uranium 233, matière fissile introuvable à l'état naturel. Le thorium possède également l'avantage de produire moins de déchets que l'uranium.

Actuellement, l'Inde teste un mini-réacteur à thorium d'une puissance de 30 Mw. Elle lance en ce moment un programme de réalisation d'un prototype de centrale, qui pourrait ouvrir la voie à une exploitation commerciale dès 2020.
Source : http://www.enerzine.com/

Un entretien audio de Radio Canada : le Thorium va-t-il alimenter les réacteurs du futur?
En savoir plus sur le Thorium et le HTR (Haute Température Réacteur)
Des centrales nucléaires "vertes"?

Uranium? Non merci, pour la Chine ce sera le Thorium!

Il y aurait des réserves de Thorium pour des centaines d'années!

Le thorium est un élément chimique, un métal de la famille des actinides, de symbole Th et de numéro atomique 90.

Ce métal radioactif se trouve en petites quantités dans la plupart des roches et sols, il est environ trois fois plus abondant que l'uranium, à peu près aussi fréquent que le plomb. Un terrain normal contient en moyenne environ 12 parties par million (ppm) de thorium.

Le thorium se rencontre dans plusieurs minéraux. Les minerais de thorium sont la thorite ThSiO4, la thorianite ThO2 et surtout la monazite (Ce,La,Nd,Th)PO 4, le plus commun, phosphate de thorium et de terre rare, qui peut contenir jusqu'à environ 12% d'oxyde de thorium.

Il en existe de grands gisements en Bretagne, en Australie, en Inde et en Turquie . On trouve de la monazite à forte teneur en thorium en Afrique, en Antarctique, en Australie, en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.

Le thorium 232 est un émetteur alpha très radio toxique. Pour cet isotope, la limite annuelle d'incorporation (LAI) par inhalation est de 90 Bq/an, en comparaison de celle du plutonium 239 qui est de 300 Bq/an. C'est-à-dire que le thorium 232 est considéré presque 3,3 fois plus radio toxique que le plutonium .

Le thorium est également dangereux en raison de sa chaîne de décroissance. Les descendants du thorium 228, qui ont des périodes courtes s'accumulent rapidement.  Ils comprennent le radon 220 (thoron), un gaz qui relâche des particules alpha ; puis le bismuth 212 et le thallium 208, qui émettent des rayons gamma de haute énergie. Quarante ans après la séparation du thorium de son minerai porteur, le thorium 232 et ses descendants sont cinq fois plus actifs que le thorium 232 et 228 au moment de leur séparation.



Alors il serait judicieux de faire entrer dans le débat de la planification écologique ,  les réacteurs à sels fondus de Thorium en plus de la géothermie profonde et dans algues bleues dépolluantes , capables de fabriquer 75% de leur poids en bio-éthanol...

Sortir du Nucléaire, une catastrophe pour l’emploi ?

Vous avez probablement dans votre entourage, des enseignants. C'est normal, ils sont plus d'un million, il est donc naturel que chacun d'entre nous en connaisse quelques-uns. Vous avez aussi probablement dans votre entourage autant de personnes qui travaillent dans le nucléaire. Non ? Inexact ? Pourtant EDF nous dit qu'un million de personnes travaillent dans ce secteur !

 Dans les médias, ces derniers jours, les chiffres de l'emploi dans l'industrie nucléaire ont fluctué. On a entendu, et lu, 700 000 personnes, puis le PDG d'EDF, Henri Proglio, nous a dit un million, on a avancé aussi le chiffre de 400 000 personnes. Que faut-il comprendre ?

EDF compte dans son million, 500 000 emplois dans l'industrie "gourmande" en énergie. Le raisonnement est le suivant : si on sort du nucléaire, l'énergie devient trop cher, ces entreprises vont se délocaliser. Ce raisonnement est très discutable : d'abord, il est parfaitement contestable que l'énergie nucléaire soit moins chère à l'avenir.


Ensuite, le faible coût du kilowatt français est une exception typiquement hexagonale, presque partout ailleurs, l'énergie est plus chère. Pourquoi les industries partiraient pour retrouver les mêmes tarifs ailleurs ?

Ensuite, EDF compte 100 000 emplois que la filière nucléaire espère créer à l'avenir en se développant : EDF rend responsable par avance les anti-nucléaires d'emplois qui n'existent pas encore !

Reste 400000 emplois mais ceux-ci comprennent les emplois directs, les emplois indirects (sous traitant, entreprise à l'activité associée) et les emplois induits (les commerces et activités de service pour la population travaillant dans le secteur). En réalité, la filière n'emploie directement que moins de 150 000 personnes en comptant la recherche, le traitement et le stockage (qui resteront quoi qu'il arrive !) et probablement les emplois liées à la défense nucléaire.

On mesure la vaste fumisterie que représente ce chiffre d'un million. Plus sérieusement, regardons les emplois perdus par la fermeture d'une centrale. Prenons l'exemple de Gravelines. Avec ses 4 réacteurs, il s'agit de 1600 emplois, soit 400 par réacteur ! Or la France dispose de 59 réacteurs réparties dans 19 centrales. L'accord PS-verts prévoit la fermeture de 24 réacteurs d'ici 2025, soit la perte directe de ... 10000 emplois en 13 ans !

On est loin du catastrophisme des pro-nucléaires. Les 408 térawattheures produites par le Nucléaire représente un ratio de 60 emplois par térawattheure, si on ne compte que l'entretien des centrales.

Tournons-nous maintenant vers les énergies renouvelables. L'Allemagne emploie, en 2010, plus de 350 000 emplois dans les ENR. Un quart seulement de ces emplois sont pérennes car ils correspondent aux opérations d'entretien et de maintenance ; le reste des emplois provient de l'installation de nouvelles centrales solaires, éoliens ou au biogaz. Mais la filière ENR allemande produit plus de 100 térawattheures par an. Le ratio des ENR est donc de 700 emplois par térawattheure, en ne comptant que les emplois stables de maintenance et de gestion des centrales.

On peut donc dire que le secteur des ENR représente douze fois plus d'emplois que le nucléaire. Et cela sans compter tous les emplois que va créer la filière pour voir monter en puissance les ENR avec toutes ces éoliennes et ces centrales solaires et au gaz qu'il va falloir construire.

Tous le discours autour du nucléaire, industrie de l'avenir et de l'emploi s'écroule devant l'évidence : les énergies renouvelables ont des avantages indéniables pour l'emploi. 

 En ces temps de crise, il faut seulement  trouver la méthode qui va permettre de financer leur développement.


source

Non seulement des centaines de milliers d’emplois peuvent être créés dans les industries écologiques et les énergies renouvelables, mais des milliers d’emplois de la filière nucléaire seront nécessaires pour le démantèlement des centrales qui se fera sur une trentaine d’années.


La catastrophe japonaise démontre une fois de plus la prétention technologique de l’industrie nucléaire qui ne parvient pas plus à maitriser les risques d’accidents et à en traiter les conséquences, qu’à trouver des solutions durables pour les déchets qu’elle produit.Le chantage a l’emploi a bon dos !

CREER DE L’EMPLOI OU DES RICHESSES ?
( Le lobby nucléaire Français ne défend pas ses emplois mais ses parts de marché . )


Il faut donc : un changement, s’accompagnent dans la durée avec une véritable stratégie concrète et réaliste.
C'est ce que propose le front de gauche depuis 2009



En Conclusion  :
la théorie du thorium ne tient pas longtemps la route si on creuse un peu le sujet.
voici donc un extrait de mon article en préparation.
Il s’agit d’utiliser ce Thorium, plus abondant que l’uranium sur notre planète, pour en faire de l’Uranium 233.
C’est l’un des problèmes, car cet uranium à une période (ou demi-vie) de 159 000 ans. liens


Et puis en fin de cycle, cette installation produit aussi de l’uranium 233, lequel a une demie-vie plus courte (70 ans quand même) mais qui est de loin plus toxique que le plutonium. lien

Le thorium 232 est très radiotoxique, à preuve la limite fixée par inhalation (90 Bq/an) alors que le plutonium, dont la période est de 24 400 ans voit sa limite annuelle par inhalation repoussée à 300 Bq/an.
Pourtant sur le papier, çà semble « très joli ».
Kirk Sorensen, expert en Thorium, affirme que les centrales au Thorium, une explosion à l’hydrogène, telle celles qui se sont produites à Fukushima, ne peut arriver, puisque ce type d’installation « fonctionne à la pression atmosphérique, et qu’il n’y aurait eu dans ce cas aucune fuite de radioactivité » lien
Mais il oublie au passage qu’une explosion d’hydrogène peut avoir lieu, qu’il y ait, ou pas, une pression atmosphérique.
Si une réaction chimique se produit, il y aura impossibilité de fuite de cet hydrogène et au-delà d’une concentration de plus de 5%, le mélange explose.

Le professeur Robert Cywinksi, de l’université d’Huddersfield affirme « le thorium peut être bombardé de neutrons pour produire une fission, mais sans que cela crée une réaction en chaîne. La fission cesse dès que l’on arrête le rayon de photons ».
Sur le principe, on comprend donc que la réaction devrait s’arrêter d’elle-même en cas d’accident.
Des physiciens se sont penchés sur la filière Thorium, et ils démontrent toute la complexité de cette technologie, pour laquelle ils dénoncent un manque d’expérience.
Si dans les années 70, le Canada et l’Inde, qui avaient adopté la filière eau lourde/uranium naturel, ont étudié le remplacement de l’uranium par le Thorium dans leurs réacteurs « Candu », ils ont vite abandonné cette piste, en évoquant que les « temps de doublement » ont été jugés trop longs en comparaison avec ceux des réacteurs rapides.
Il y a bien eu, à Oak Ridge en 1965 un prototype mis en œuvre, mais ces physiciens pensent que le cycle Thorium manque cruellement  des « quelques 5 décennies de recherche et de développement dont à bénéficié le cycle uranium ». Lien
En fait ce type de centrale ajoute au risque nucléaire, le risque chimique.

Clairement, la filière thorium n’est pas toute rose.
Il faut savoir qu’on ne sait pas actuellement faire d’accélérateur de particules de la taille de ceux qui seraient nécessaires pour faire fontionnner une centrale nucléaire par ce biais.
Néanmoins, on peut utiliser le thorium dans des réacteurs à neutrons rapides comme du plutonium.
Et même si le thorium est radiotoxique, il n’est surement pas un poison aussi violent que le plutonium, qui est plus toxique CHIMIQUEMENT que par sa radioactivité.
Pour répondre à Yoann, les premiers réacteurs nucléaires ont été développés par l’armée américaine pour faire du plutonium pour les bombes atomiques.
On a ensuite recyclé cette technologie dans le civil, car c’était la voie la plus simple.
Mais aujourd’hui, le plutonium est clairement un déchet, et il est urgent de trouver une voie de s’en débarrasser.
C’est pourquoi je pense qu’il ne faudrait pas mettre un véto trop vite sur les réacteurs à neutrons rapides, car ce sont les seuls qui peuvent nous débarrasser de ce poison ( un réacteur à neutron rapide n’est pas obligé de fonctionner en surgénération (production de plutonium) bien au contraire).

Le Thorium est plus radiotoxique et plus chimico-toxique que le plutonium.
D'éventuelles centrales au thorium seraient plus dangereuses que les centrales actuelles. De beaucoup de points de vue. Même si il y a un léger avantage a avoir un combustible liquide, la complexité de mise en œuvre est immense et non maitrisée.

Le problème de la filière Thorium c’est la radioprotection...
Le combustible "se baladant" dans les circuits , la maintenance deviendrait à haut risque pour les intervenants...
Ceux qui proposent l’utilisation du Thorium n’ont qu’a se proposer pour venir y travailler , ils pourraient ainsi profiter des "nombreux avantages" de cette solution...
La filière uranium / plutonium en assemblage de pastille sous gaine a encore de l’avenir devant elle...

Donc il semble bien que la Géothermie profonde:  la chaleur terrestre a de l'avenir!

Pour des forages géothermiques au lieu des forages pétroliers !

En 1911 les Italiens démarraient la première centrale géothermique a Valle des Diavolo. Depuis lors, pas grand chose si on compare avec l’évolution des autres technologies de production d’énergie. Pourtant le noyau terrestre et ses 6 000°C résultant de la désintégration d’éléments radioactifs réchauffe le manteau et une partie de l’écorce terrestre, et peut tout à fait se capter à grande échelle par des installations de géothermieprofonde à haute température.
Selon Craig Dunn de la société Borealis GeoPower, le premier % de l’épaisseur de notre planète recèle en chaleur de quoi alimenter une civilisation comme la nôtre pendant 6 milliards d’années. Pourtant la géothermie ne compte encore que pour 0,3% environ de la production d’énergie électrique globale.
Un projet profond existe en France depuis la fin des années 80, le projet Enhanced Geothermal System de Soultz-Sous-Forêts (EGS Soultz pour les intimes). Un double puits de 5000 mètres de fond permet de de faire circuler de l’eau entre la surface et la roche profonde naturellement chauffée à 200°C. La vapeur ainsi générée permet de générer 1,5 MW, suiffant pour un village 1 500 habitants (selon ce blog). Le projet prévoit de passer à une installation de 25 MW. Cette vidéo présente le principe :
Techniquement, l’exercice de forage est difficile et il faut choisir des zones propices. La carte ci-jointe

présente les zones géothermiques en Europe. En ce qui concerne la France, la partie Est n’est pas mal lotie avec une région particulièrement propice en PACA et Massif Central. Le record de forage actuel est détenu par les Russes avec un puits de 12 km sous la péninsule de Kola. Dans tous les cas, on ne sait jamais si on va tomber sur un “gisement” exploitable avant d’avoir foré, ce qui coûte cher : des millions d’euros pour forer un puits plusieurs kilomètres, et il faut au moins 5 puits par zone pour garantir son exploitabilité. Il faut également prendre en compte l’ensembles de problèmes associés à cette technologie : traversée de la nappe phréatique, micro-tremblements de terre associés à la contraction des roches chaudes (dont une partie des calories est prélevée par le processus de génération d’énergie).

Début juin se tenait au Canada la rencontre Equinox Summit:Energy 2030. La présentation PDF du communiqué final est disponible ici. Les experts prévoient que la géothermie, toutes technologies confondues, comptera pour 10% de la production électrique de base d’ici 2030, à condition d’investir un milliard de dollars dans dix à vingt projets dans les quelques années à venir.
Au vu de la situation de plus en plus alarmante de l’état du parc nucléaire (sans même parler de Fukushima) et des risques liés au forages pétroliers profond (n’oublions pas BP et le Golfe du Mexique), est-il permit d’espérer que les pouvoirs publics, s’il en reste encore des éléments non corrompus par les intérêts particuliers que l’on sait, adressent sérieusement la question de la génération géothermique de base ?

samedi 1 septembre 2012

Frontline / rap conscient

Émission "Frontline" diffusée les 2ème et 4ème vendredis de chaque mois de 18H00 à 19H00 
sur Fréquence Paris Plurielle - 106.3 FM en région parisienne et sur http://www.rfpp.net 


Emission 'Frontline' du 14 septembre 2012, invité: Don K.Sen 


Tracklist:

1) Delinquent Habits "Tres Delinquentes"
2) Don K.Sen "Asi naci"
3) Valete "Anti-heroi"
4) Don K.Sen "Polo opuesto"
5) Don K.Sen feat Termanology & I.D.E "Use your mind"
6) Freestyle de Don K.Sen

Chroniques de Judith sur les luttes actuelles : Loppsi 2.....



Pour télécharger l'émission, cliquez droit et enregistrez sous ici:  Frontline - 14 septembre 2012




Emission 'Frontline' du 27 juillet 2012

Voici l'émission "Frontline" du 27 juillet 2012. Mix Rap Fr Tracklist: 1) Sept "Edito" 2) Abraxxxas feat Djamal de Kabal "Gadget life" 3) Nodja "Ma balade" 4) B.James "Ni honte ni fierté" 5) Dino & C-Sen "La planque" 6) Second Couteau "Fallait qu'on..." 7) Sitou Koudadjé & Lamso "Des ténèbres vient la lumière" 8) Scarz...

Emission 'Frontline' du 13 juillet 2012

Voici l'émission "Frontline" du 13 juillet 2012. Tracklist: 1) DNA "Bronx criminal county" 2) Black Moon "Stay real" 3) Diabolic "Reasons" 4) Kevlaar7 "My people" 5) Psycho Realm "Obra maestra" 6) Iron King feat Reverb, Vakill & Santos "Early bird" 7) Horace Andy "Problems" 8) Earl Sixteen "Malcom X" 9) Black Uhuru "Whole...

Emission 'Frontline' du 22 juin 2012

Voici l'émission "Frontline" du 22 juin 2012. Chroniques de Judith: Occupation au 260 rue des Pyrénées à Paris, Grève des mineurs en Espagne, Opération "Ardire" en Italie... Tracklist: 1) Nina Simone "Ain't got no / I got life" (Live) 2) Second Couteau "Marcher sur la glace" 3) Kyma "L'oxydant" 4) BeatKnock'Az International...

Emission 'Frontline' du 08 juin 2012

Voici l'émission "Frontline" du 08 juin 2012. Chroniques de Judith: Procès pour le C.R.E.A., Procès entre la LDJ et des militants pro-palestiniens... Tracklist: 1) The Modulations "Rough out here" 2) Première Ligne "Tolérance zéro" 3) Dangereux Dinosaures feat Kahina "41 balles" 4) Second Couteau "Fallait qu'on..." 5) Perso...

Emission 'Frontline' du 25 mai 2012, invité: Pierre Tevanian

Voici l'émission "Frontline" du 25 mai 2012 avec en invité: Pierre Tevanian. Livre "Dévoilements" de Pierre Tevanian aux éditions Libertalia. Tracklist: 1) Sylvia Striplin "You can't turn me away" 2) Casey "Regard glacé" Pour écouter l'émission: Pour télécharger l'émission, cliquez droit et enregistrez sous ici: Frontline...

Emission 'Frontline' du 11 mai 2012, invités: Dino (Killabizz) + Guests

Voici l'émission "Frontline" du 11 mai 2012 avec en invités: Dino (Killabizz) + Guests. Mixtape CD de Dino "La Mixtape". Chronique de Judith: Massacres de Sétif, Guelma et Kherrata le 08 mai 1945... Tracklist: 1) Lee Fields & the Expressions "Money is king" 2) Dino "Laisse tourner la musique" 3) C.U.B.A Cabbal "Il ballo...

  Emission 'Frontline' du 28 janvier 2011

Voici l'émission "Frontline" du 28 janvier 2011. Tracklist: 1) Lamont Dozier "Peddin' music on the side" 2) Assalti Frontali "Mappe della liberta" 3) DSA Commando "Agenti del chaos" 4) Indarrap "Dejando su estampa" 5) Norte Apache "Ireki zure ateak" 6) Monsieur M "On ne l'dira pas" 7)...

La suite des archives 2010/09

 La suite des archives 2008/04 ICI




> FREQUENCE PARIS PLURIELLE 106.3
> BBOY KONSIAN
site de hiphop français - sons, vidéos...
www.bboykonsian.com

> FORUM SOCIAL DES QUARTIERS POPULAIRES
fsqp.free.fr

> SURVIE
site de l'association Survie France spécialisée dans les réseaux de la Françafrique..
www.survie-france.org
> RAP CONSCIENT
site autour du groupe la K-Bine. Articles, communiqués, tracts...
www.rap-conscient.com
www.lak-bine.com

> CHERIBIBI
site du magzine du même nom, dédié aux cultures populaires, régulièrement invité dans l'émission.
www.cheribibi.net

> RESISTANCE CULTURELLE
site où on retrouve tous les dossiers présents sur l'ancien site de l'ancien groupe Assassin.
http://forums.resistance.tk/message.php?t=3100

> DAVEY D's HIPHOP CORNER
site du journaliste / activiste hiphop DaveyD
réflexions autour de l'implication du hiphop dans la société américaine et dans ses luttes.
www.daveyd.com

> LA HAGRA. HISTOIRE D'UN ROBOT ORDINAIRE, GALÉRIEN SANS FRONTIÈRE
Kader écrit l'histoire de sa vie, de son départ du Maroc au travail sur les chaînes de Talbot-Poissy, 
de la prison à sa vie de clandestin frappé par la double peine depuis1986.
http://nicoberto.free.fr/kader

> LA RUMEUR
site du groupe

www.la-rumeur.com

> REGARDE A VUE
Collectif de médiactivistes
www.regardeavue.com

> MARCHÉ NOIR
site de l'émission Marché Noir (tous les jeudis minuit sur FPP 106.3).. 
Au menu méchants freestyles en écoute et en vidéos..
www.marchenoir.biz

> DJ NOTORIOUS
le site de DJ Notorious, producteur de l'émission What's Funk Brother sur FPP tous les samedis matin 7h-8h30. 
Pour les passionnés de funk et de soul ... 
Un vrai connaisseur ! Archives d'émissions, agenda, etc...
djnotorious.free.fr

> GUERILLA FUNK
fuck AmeriKKK ! Site du rapeur Paris. Lyrics, clips, dossiers politiques sur l'Amérique..
www.guerillafunk.com
> DEAD PREZ
site officiel
www.deadprez.com
> PUBLIC ENEMY
site officiel
www.publicenemy.com
(...)
Emission 'Frontline' du 11 février 2011
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