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jeudi 10 mars 2016

Sacrée croissance ! Le Pib et la croissance : un modèle économique dépassé au vue des bouleversements climatiques à venir !

 monnaie locale cercle verteux ,en dehors de la spéculation et des crédits usuriers  




« Face à la crise et aux risques écologiques, il faut repenser de fond en comble notre modèle de société fondé sur la croissance. Locales et solidaires, des solutions alternatives existent. Le nouveau documentaire de Marie-Monique Robin témoigne de celles qui vont
– peut-être – orienter notre futur. »
Sacrée croissance from Nardisto on Vimeo.

Vous avez dit croissance ?

Entre les décideurs politiques et une partie de la population réticente à se laisser imposer les doxas libérales, les visions du monde tel qu’il doit être mené semblent irréconciliables. Lorsque les premiers ne jurent que par la croissance, répétant le terme comme une formule incantatoire, les seconds espèrent en d'autres solutions et réfutent le productivisme et la consommation à tout prix. 

 La parole des experts

Six experts internationalement reconnus nous disent pourquoi et comment il faut sortir de la course à la croissance.
- William Rees (Créateur du concept d’« empreinte écologique ») nous explique ce qu’est « Notre empreinte écologique » (Éditions Écosociété,‎ 1999)
- Thomas Greco (Économiste) : pourquoi il faut « réinventer l’argent » (http://reinventingmoney.com/)
- Dominique Meda (Sociologue) : un changement profond s’impose comme la solution la plus raisonnable, en rupture avec « La mystique de la croissance » (Flammarion 2013)
- Andrew Dlugolecki (GIEC) : le regard prospectif d’un spécialiste de l’assurance, qui se revendique « rationnel-pessismiste » (http://therationalpessimist.com/tag/andrew-dlugolecki/)
- Tim Jackson (Économiste) : parce que notre modèle économique se trompe sur la nature humaine, on peut parler sans paradoxe d’une « Prospérité sans croissance » (De Boeck, 2010)
- Nico Paech (Économiste) nous guide « vers une économie post-croissance » (« Vom grünen Wachstumsmythos zur Potstwachstumökonomie », Fischer, 2011)






























Merete : L’énergie est l’affaire de tous 

Si l’île de Samsö est aujourd’hui totalement autonome en énergie, Merete n’y est pas pour rien. Sans avoir jamais milité dans aucun parti, elle est à l’origine d’une coopérative de 200 familles, qui a installé une centrale de chauffage alimentée par la paille des paysans locaux.
Les photos de ce portrait vidéo sont l’œuvre de Lawrence Perquis.

Magali : Des légumes bios pour sauver la planète

Elle aurait pu rester éducatrice, la terre a été son choix délibéré. C’était plus de travail, mais plus de valeurs, de solidarité, et d’avenir.
Les photos de ce portrait vidéo sont l’œuvre d’Alex Giraud.

Ida : L’agriculture urbaine transforme les gens

 En 2000, elle barrait les routes avec les « piqueteros », révoltée que le peuple fasse les frais de la crise financière argentine. Reléguée dans un bidonville avec sa famille, elle « jette des graines » sur un bout de terrain vague. C’est alors qu’elle est contactée par un ingénieur agronome, employé par la municipalité…
Les photos de ce portrait vidéo sont l’œuvre de Sergio Goya.

Heike : Une monnaie au service de l’économie locale 

Aussi souvent que possible, elle paie ses achats en Chiemgauer. La monnaie locale subventionne la crèche parentale fréquentée par ses enfants, mais ce n’est pas tout : en l’utilisant, elle redéfinit ses besoins, et privilégie une certaine éthique.
Les photos de ce portrait vidéo sont l’œuvre de Lawrence Perquis.

Charlotte : La transition énergétique au quotidien

La thermique du bâtiment aurait pu rester simplement un métier. Elle en a fait une conviction qui se déploie jusque dans les gestes quotidiens.
Les photos de ce portrait vidéo sont l’œuvre d’Edith Roux.


Amy : L'agriculture urbaine transforme les villes

Ex-directrice artistique, elle a tout plaqué pour rejoindre Fresh City Farms, la ferme urbaine coopérative créée par un ancien avocat à la Bourse de New York. Elle a abandonné son train de vie, mais elle y a gagné un « métier d’avenir » : maraîchère.
Les photos de ce portrait vidéo sont l'oeuvre de Josué Bertolino.

 Alessandra : La cuisine locale pour tous

Elle se régale de nourrir les autres, mais sa cuisine n’est pas seulement tournée vers ses hôtes : c’est comme un hommage à la terre et à ses produits.
Les photos de ce portrait vidéo sont l’œuvre d’Edith Roux.

Deki : Le bonheur commence à l’école

Le Bonheur National Brut, ce n’est pas qu’un slogan : depuis qu’elle l’a intégré au programme de ses élèves, la vie de cette directrice d’école a changé. Séances de méditation, apprentissages des savoirs pratiques et de l’hygiène alimentaire doivent faire des enfants les futurs "ambassadeurs du changement "
Les photos de ce portrait vidéo sont l’œuvre de Kesang Tshomo et Bumthab Lhendup.

 Pabitra : L’énergie au service du développement

Dans sa ferme non loin des sommets enneigés, elle cuisine au gaz grâce à l’installation d’un digesteur, approvisionné avec le fumier de ses deux buffles. Mais elle s’inquiète : le climat est perturbé, les glaciers reculent, et l’arrosage de ses légumes, de son maïs et de son riz se complique.
Les photos de ce portrait vidéo sont l’œuvre de Shruti Shrestha.

Otaciana : Une monnaie pour lutter contre la pauvreté

Née dans le bidonville de Palmeiras, dernière d’une famille de onze, elle est aujourd’hui directrice commerciale de la banque locale Palmas. Elle y poursuit l’œuvre de solidarité dont elle a elle-même bénéficié, favorisant l’économie circulaire pour que l’argent des pauvres profite aux pauvres.
Les photos de ce portrait vidéo sont l’œuvre de Celsio Oliveira.

 CLER http://www.cler.org/ Réseau pour la transition énergétique... ( plusieurs videos didactiques, pédagogiques et parfois amusantes. )


source arte future





mercredi 9 mars 2016

les états soumis à la dette, une spirale infernale ?

Une pensée émue pour Bernard Maris assassiné le 7012015, un grand économiste, lucide, humaniste et chaleureux. 

L’annonce par Mario Draghi que la Banque centrale européenne allait racheter des dettes souveraines à hauteur de 1 000 milliards d’euros a fait l’effet d’une bombe. Mais que savons-nous réellement de la dette des États ? Qui sont les coupables ? Qui en profite ? Et qui va payer ? Une captivante enquête politico-financière aux accents de polar.

La dette, une spirale infernale ?

Au lendemain de la victoire de Syriza en Grèce et de l’annonce par la BCE du rachat des dettes souveraines, une captivante enquête politico-financière aux accents de polar sur l'histoire et l'économie de la dette, qui confronte les points de vue européens sur les solutions envisageables à la crise actuelle. 

 L’explosion de la dette publique hante l’Europe depuis la crise financière de 2007. Le risque d’une faillite de la Grèce et d’une contagion à d’autres pays de la zone euro a été mal géré par les gouvernements, trop hésitants et rarement d’accord sur la politique à suivre. Ce soutien tardif a déclenché la méfiance des marchés. 
Les politiques d’austérité ont stoppé l’hémorragie des déficits publics mais ont mis à genoux les économies du sud de l’Europe. La Grèce, le Portugal et l’Espagne se sont enfoncées plus profondément dans la crise. Mais comment est-on arrivé là ? Et qu’est-ce que la dette publique ? Restructurer la dette ? En compagnie des économistes français Thomas Piketty et Bernard Maris, assassiné le 7 janvier, de la députée socialiste française Karine Berger, de l'anthropologue et militant anarchiste américain David Graeber et du député européen belge écologiste Philippe Lamberts, la réalisatrice Laure Delesalle propose un passionnant voyage dans les rouages de l’économie. Au contraire d'un plaidoyer "pour ou contre" la dette, son documentaire raconte son histoire de la fin du Moyen-Âge à nos jours et éclaire les dessous de la crise actuelle. Il lance également des pistes pour la résoudre et prémunir la zone euro de soubresauts futurs, en rappelant que l'endettement est vieux comme le monde. 
Aujourd’hui, rappelle le film, nous vivons tous à crédit : maisons, voitures, écoles, dépenses publiques, tout est financé par des emprunts. Aussi le débat sur les voies qui s'offrent à l'Europe pour restructurer les dettes existantes est-il essentiel. Cette passionnante enquête politico-financière éclaire une actualité relancée aujourd'hui par la victoire en Grèce du parti de la gauche radicale Syriza et l'annonce, le 22 janvier, du futur rachat des dettes souveraines par la Banque centrale européenne à hauteur de 1 000 milliards d’euros. Réalisation: Laure Delesalle

ps: Beaucoup d'erreurs dans ce doc : Le choc Nixon ne fut pas parce que les réserves en or de la FED étaient vides à cause de la guerre du Vietnam mais à cause du dilemme de Triffin, des Eurodollars (d'où le Pool de l'or avec Kennedy) en passant par la fin des gains de productivité tayloro-fordistes. Ceux qui rêvent d'un nouveau Bretton Woods se trompent ou alors il devrait être totalement revisité.
C'est très occidental de blamer la libéralisation interne et externe durant les années 70 et 80 (taux de change puis taux d'intérêts), certes elle a amené de nombreuses dérives à cause de ses défauts, mais la libre circulation des capitaux a permis à des pays qui avaient de faibles capacités d'épargne de trouver des investisseurs, ce qui a contribué indéniablement à l'essor de certains pays émergents : allez dire à ceux qui commencent à connaitre le développement que vous refuser ce système car vous : vous êtes déjà riche...
La finance était amené à s'internationaliser, sans dire si c'est bien ou pas mais en restant dans l'explication, car la limitation de la circulation des capitaux sous Bretton Woods par la segmentation et l'activité réduite des marchés financiers/monétaires ne s'accommodait pas avec l'emergence des FMN/FTN et l'explosion des échanges (avec le GATT) durant les 30 glorieuses.

 Le système de Bretton Woods tel qu'il fut était intenable. Ceux qui rêvent d'un nouveau Bretton Woods se trompent ou alors il faudrait qu'il soit complètement revisité.


-- C'est l'histoire d'un charlatant - prétendu médecin - qui arrive dans un village où les gens meurent d'une mystérieuse maladie. Il annonce :'' je suis votre sauveur...'' et commence à administrer un vaccin censé stopper l'hécatombe; et tous les villageois, beaucoup moins inquiets, arborent un large sourire. Seulement voilà, une, deux puis trois semaines passent et les gens continuent de mourir. Ne tenant plus, la population gronde et dit : ''Pourquoi ne chassons-nous pas cet usurpateur ? Oui, mettons le dehors !''. ''Mais, [crient quelques-uns que le pseudo docteur s'est choisi comme infirmiers, aides-soignants, brancardiers et j'en passe qu'il rémunère grassement], il a une blouse blanche de médecin, des outils de médecin, il parle comme médecin; donc on le garde''.
Il en est de même pour les banques qui financent l'État et cette chose qu'on appelle ''La Dette''; un faux problème. Faux problème puisque que, ces banques, prêtant de l'argent qu'elles ne possèdent pas et qu'elles n'ont jamais eu, logiquement ne sont pas des créanciers mais sont au sens propre des escrocs et donc - contrairement à ce que dit ce documentaire (que je noterai seulement 6/10), et contrairement à d'autres citoyens qui jacquot-répètent tout ce qu'on leur fait croire - font qu'aucun français ne leur doit quoi que ce soit. Pourquoi alors rabâcher : '' la dette de français '' ? D'ailleurs, et curieusement, ces banques, à défaut d'être remboursées, ne se satisfont-elles pas des seuls intérêts payés par l'État ? Ben oui ! Et Dieu bénisse ces intérêts, issus nous dit-on : des impôts, de la TVA et autres taxes que des particuliers et des entreprises sans le sou arrivent quand même à payer et on se demande comment. D'après moi, il serait plus juste de dire : ''Dieu bénisse : la Banque de France, ses pavés numériques, son data center, l'électronique, le langage binaire et l'informatique''. Des outils révolutionnaires que tous ceux et celles travaillant dans la fonction publique peuvent remercier puisque c'est grâce à ça qu'ils ont leur salaire garanti. Mais également, des dispositifs qui ont l'air de profiter à toute une corporation de gens corrompus qui fabriquent et abusent de l'argent en veux-tu en voilà (argent virtuel) pour eux-mêmes et leurs complices mais pas pour la population à qui l'on fait avaler le judicieux choix des institutions de ne pas mettre trop d'argent en circulation au prétexte du danger que représente l'inflation. Je suggère d'ailleurs à arté de commander un sujet sur ce thème de l'inflation. Étonnements, questionnements et scandales garantis.

L’annonce par Mario Draghi que la Banque centrale européenne allait racheter des dettes souveraines à hauteur de 1 000 milliards d’euros a fait l’effet d’une bombe. Mais que savons-nous réellement de la dette des États ? Qui sont les coupables ? Qui en profite ? Et qui va payer ? Une captivante enquête politico-financière aux accents de polar.

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